Communautés rurales du Laos : la génération de l'oubli. Peuples ruraux de la famille linguistique tibéto-birmane du Nord-Ouest du Laos

Par : Laurent Chazée

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.458 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-14-049844-2
  • EAN9782140498442
  • Date de parution19/10/2023
  • CollectionRecherches Asiatiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans les années 90, avec plus de 130 groupes ruraux revendiquant des spécificités ethnolinguistiques et historiques particulières, la mosaïque ethnique du Laos est unique. Lors de la période étudiée (1988-2003), malgré les influences externes politiques et économiques, les forces sociales des unités villages et ménages pouvaient encore s'exprimer dans une logique relativement respectueuse des traditions, même si celles-ci avaient déjà bien évolué depuis les années 60.
Le développement rapide depuis le début des années 2000 abandonne sur son chemin la richesse et la diversité du patrimoine matériel et immatériel des sociétés rurales, qu'elles avaient pu élaborer de génération en génération. Avec l'éducation formelle en langue lao et l'adoption rapide du téléphone mobile et des réseaux sociaux mondialisés, les jeunes générations deviennent également acteurs de la rupture générationnelle de la transmission des savoirs : la génération de l'oubli.
Dans les années 90, avec plus de 130 groupes ruraux revendiquant des spécificités ethnolinguistiques et historiques particulières, la mosaïque ethnique du Laos est unique. Lors de la période étudiée (1988-2003), malgré les influences externes politiques et économiques, les forces sociales des unités villages et ménages pouvaient encore s'exprimer dans une logique relativement respectueuse des traditions, même si celles-ci avaient déjà bien évolué depuis les années 60.
Le développement rapide depuis le début des années 2000 abandonne sur son chemin la richesse et la diversité du patrimoine matériel et immatériel des sociétés rurales, qu'elles avaient pu élaborer de génération en génération. Avec l'éducation formelle en langue lao et l'adoption rapide du téléphone mobile et des réseaux sociaux mondialisés, les jeunes générations deviennent également acteurs de la rupture générationnelle de la transmission des savoirs : la génération de l'oubli.