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La rencontre ou l'épiphanie comme commencement d'une quête qui trouve son terme dam une recherche abyssale : tel est le cheminement de ce livre. Car voir, c'est voir l'abîme, dit Nietzsche. Un ciel normand est un gouffre au-dessus des champs et jusqu'à la mer. Une figure géométrique creuse un trou noir qui mène de la vie au cimetière et finit par englober la mort. Le losange est le signe de reconnaissance qui parcourt le texte en cinq mouvements, où le tempo est vers coupé de prose, où le souffle est flot de l'âme, opaque, secret...
souffle de vie. Le losange taillé comme un diamant sur la page, enchâssé et jeté avec colère, ouverture, plaie, larme stylisée. «Nous n'avons plus de goût pour le métier des larmes », proclamait Péguy. Et pourquoi ces mouvements ? Parce que les nuages et tout ce que la nature et la vie offrent à nos yeux de pèlerins comme concrétions du temps énigmatique est mouvement. Jusqu'au mot qui oscille et trépigne, élément instable qui nous emporte, qui s'emporte, qui se quitte quand, par le regard et le souffle, on s'absente à soi-même.