La notion de traumatisme est aujourd'hui une référence pour désigner l'impact de certaines expériences bouleversantes sur notre psychisme. Le terme s'applique aux individus, mais on parle aussi de traumatismes collectifs, par exemple pour les attentats de 2001 à New York ou de 2015 à Paris. Le statut de victime a gagné une reconnaissance sociale croissante, qui a conduit à la mise en place de mesures de santé publique, etc.
On étudie à grande échelle les conséquences de l'exposition à des traumatismes et ses effets sur la mémoire. Ce livre explore l'effet neurologique et psychologique du traumatisme. Il souligne que, s'il y a un effet causal, déterministe, il y a aussi un espace d'indétermination et d'imprévisible. Le déterminisme n'est plus de mise. En physique, le déterminisme laplacien est mis à mal même dans des systèmes dynamiques simples.
La génétique bute sur des processus qui affranchissent des déterminations génétiques, par exemple par les processus épigénétiques. Les neurosciences montrent qu'un fait déterministe comme la plasticité peut amener à une série de paradoxes libérant de l'inscription initiale de l'expérience. La détermination sociale rencontre une disjonction entre la clinique et le politique, l'expérience de la singularité en tant que telle se détachant de l'universel qui la porte.
La philosophie, à partir de Bergson, enseigne qu'on peut trouver dans le rapport au passé les ressources d'un travail de création qui ouvre le rapport à l'avenir. On est alors amené à penser un lien non linéaire entre la cause et l'effet, à rejeter les perspectives étroitement déterministes au profit d'une prise en compte des aspects multifactoriels et de l'imprévisible. A cesser de faire de l'événement un destin, en intégrant la singularité de chaque devenir subjectif.
La notion de traumatisme est aujourd'hui une référence pour désigner l'impact de certaines expériences bouleversantes sur notre psychisme. Le terme s'applique aux individus, mais on parle aussi de traumatismes collectifs, par exemple pour les attentats de 2001 à New York ou de 2015 à Paris. Le statut de victime a gagné une reconnaissance sociale croissante, qui a conduit à la mise en place de mesures de santé publique, etc.
On étudie à grande échelle les conséquences de l'exposition à des traumatismes et ses effets sur la mémoire. Ce livre explore l'effet neurologique et psychologique du traumatisme. Il souligne que, s'il y a un effet causal, déterministe, il y a aussi un espace d'indétermination et d'imprévisible. Le déterminisme n'est plus de mise. En physique, le déterminisme laplacien est mis à mal même dans des systèmes dynamiques simples.
La génétique bute sur des processus qui affranchissent des déterminations génétiques, par exemple par les processus épigénétiques. Les neurosciences montrent qu'un fait déterministe comme la plasticité peut amener à une série de paradoxes libérant de l'inscription initiale de l'expérience. La détermination sociale rencontre une disjonction entre la clinique et le politique, l'expérience de la singularité en tant que telle se détachant de l'universel qui la porte.
La philosophie, à partir de Bergson, enseigne qu'on peut trouver dans le rapport au passé les ressources d'un travail de création qui ouvre le rapport à l'avenir. On est alors amené à penser un lien non linéaire entre la cause et l'effet, à rejeter les perspectives étroitement déterministes au profit d'une prise en compte des aspects multifactoriels et de l'imprévisible. A cesser de faire de l'événement un destin, en intégrant la singularité de chaque devenir subjectif.