Comment je suis devenue anthropologue et occitane. Le travail d'enquête : la singularité d'une expérience

Par : Colette Milhe

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  • Nombre de pages273
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-35687-100-8
  • EAN9782356871008
  • Date de parution20/01/2011
  • CollectionDes Mondes ordinaires
  • ÉditeurLe Bord de l'eau

Résumé

Les Occitans tels qu'on ne les écrit pas. Comment je suis devenue anthropologue et occitane propose un regard singulier qui nous parle autant de l'Occitanie que d'une nouvelle façon d'écrire l'anthropologie. La recherche sur les militants occitanistes béarnais a donné lieu à une thèse de doctorat mais Colette Milhé a aussi, dès le début de sa recherche, commencé à rédiger ce que Vincent Debaene appelle le " deuxième livre ". D'abord écrit pour soi, ce texte soulève sans langue de bois des questions à la fois déontologiques et épistémologiques. Il parle alors tant aux occitanistes qu'aux anthropologues. Plus qu'un journal d'enquête, ce livre interroge l'illusion positiviste, le texte final lissé supposant une réalité-objet directement saisissable. Engagée dans des relations avec des militants, l'auteure donne à voir l'atelier de l'anthropologue, comment se constitue le savoir scientifique et s'élabore le point de vue de l'anthropologue qui se découvre indigène. Dans ses travaux actuels sur un cireur de chaussures bolivien, Colette Milhé réfléchit à la façon de (ré)concilier les " deux livres ".
Les Occitans tels qu'on ne les écrit pas. Comment je suis devenue anthropologue et occitane propose un regard singulier qui nous parle autant de l'Occitanie que d'une nouvelle façon d'écrire l'anthropologie. La recherche sur les militants occitanistes béarnais a donné lieu à une thèse de doctorat mais Colette Milhé a aussi, dès le début de sa recherche, commencé à rédiger ce que Vincent Debaene appelle le " deuxième livre ". D'abord écrit pour soi, ce texte soulève sans langue de bois des questions à la fois déontologiques et épistémologiques. Il parle alors tant aux occitanistes qu'aux anthropologues. Plus qu'un journal d'enquête, ce livre interroge l'illusion positiviste, le texte final lissé supposant une réalité-objet directement saisissable. Engagée dans des relations avec des militants, l'auteure donne à voir l'atelier de l'anthropologue, comment se constitue le savoir scientifique et s'élabore le point de vue de l'anthropologue qui se découvre indigène. Dans ses travaux actuels sur un cireur de chaussures bolivien, Colette Milhé réfléchit à la façon de (ré)concilier les " deux livres ".