Cohabiter les nuits urbaines. Des significations de l'ombre aux régulations de l'investissement ordinaire des nuits

Par : Florian Guérin, Edna Hernandez-Gonzalez, Alain Montandon

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-14342-2
  • EAN9782343143422
  • Date de parution16/03/2018
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Depuis quelques années, les usages nocturnes de la ville se sont intensifiés face à la mise en place historique d'un couvre-feu. En effet, l'évolution des modes de vie tend vers une désynchronisation des temps sociaux entre eux et avec les rythmes individuels. La qualité des aménagements urbains nocturnes permet cet investissement : développement d'un urbanisme lumière, de services urbains et marchands et ouverture prolongée d'équipements publics et d'infrastructures.
L'idée d'une conquête progressive de la ville nocturne par des éléments de la ville diurne fait son chemin. Cependant, ce phénomène a son revers : des conflits de cohabitation se formalisent entre le sommeil et le ludico-festif. En parallèle, cet espace-temps séduit les Villes pour envisager leur régénération. La mise en compétition des métropoles pour l'attractivité urbaine encourage à développer les pratiques touristiques et à la valorisation des espaces patrimoniaux des centres.
Pour autant, la fabrique institutionnelle pose des conflits de légitimité à propos des usages (in-)désirables. Se pose la question du droit à la ville la nuit.
Depuis quelques années, les usages nocturnes de la ville se sont intensifiés face à la mise en place historique d'un couvre-feu. En effet, l'évolution des modes de vie tend vers une désynchronisation des temps sociaux entre eux et avec les rythmes individuels. La qualité des aménagements urbains nocturnes permet cet investissement : développement d'un urbanisme lumière, de services urbains et marchands et ouverture prolongée d'équipements publics et d'infrastructures.
L'idée d'une conquête progressive de la ville nocturne par des éléments de la ville diurne fait son chemin. Cependant, ce phénomène a son revers : des conflits de cohabitation se formalisent entre le sommeil et le ludico-festif. En parallèle, cet espace-temps séduit les Villes pour envisager leur régénération. La mise en compétition des métropoles pour l'attractivité urbaine encourage à développer les pratiques touristiques et à la valorisation des espaces patrimoniaux des centres.
Pour autant, la fabrique institutionnelle pose des conflits de légitimité à propos des usages (in-)désirables. Se pose la question du droit à la ville la nuit.