Clisthène l'Athénien. Essai sur la représentation de l'espace et du temps dans la pensée politique grecque de la fin du VIe siècle à la mort de Platon

Par : Pierre Lévêque, Pierre Vidal-Naquet

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages163
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions0,0 cm × 24,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN2-86589-006-6
  • EAN9782865890064
  • Date de parution03/05/1983
  • CollectionDeucalion
  • ÉditeurMacula (Editions)

Résumé

En 507/506, Clisthène, membre de la grande famille des Alcméonides, venu au pouvoir avec l'aide du peuple, remanie de fond en comble les institutions de la cité d'Athènes. Ce remaniement s'inscrit dans l'espace, devenu civique. Il s'inscrit dans le temps : le temps de la cité est désormais distinct du calendrier religieux. Les vieilles tribus, sans disparaître, perdent toute portée politique. Les Athéniens sont groupés en dix tribus nouvelles qui effacent les appartenances anciennes et se répartissent équitablement dans l'espace de la ville, de la côte et de l'intérieur.
Cette grande réforme qui marque le début, sinon du mot démocratie - il n'existe pas encore -, du moins de la pratique du Gouvernement populaire, les auteurs de ce livre l'ont vue à la fois comme un acte politique et comme un acte intellectuel. Ils en ont cherché l'origine dans les débuts de la philosophie grecque, elle-même née, au moins pour une part, d'une réflexion sur la cité. Ils en ont cherché les modèles, notamment dans les fondations coloniales.
Ils ont montré comment l'esprit géométrique pouvait envahir la géographie, la sculpture et la politique, inspirer en même temps le pythagorisme et la réforme clisthénienne. Enfin, ils ont étudié le prolongement de cette révolution à travers un siècle et demi d'histoire grecque et athénienne, montrant comment elle a modifié les pratiques sociales et inspiré les penseurs, jusqu'à la mort de Platon.
En 507/506, Clisthène, membre de la grande famille des Alcméonides, venu au pouvoir avec l'aide du peuple, remanie de fond en comble les institutions de la cité d'Athènes. Ce remaniement s'inscrit dans l'espace, devenu civique. Il s'inscrit dans le temps : le temps de la cité est désormais distinct du calendrier religieux. Les vieilles tribus, sans disparaître, perdent toute portée politique. Les Athéniens sont groupés en dix tribus nouvelles qui effacent les appartenances anciennes et se répartissent équitablement dans l'espace de la ville, de la côte et de l'intérieur.
Cette grande réforme qui marque le début, sinon du mot démocratie - il n'existe pas encore -, du moins de la pratique du Gouvernement populaire, les auteurs de ce livre l'ont vue à la fois comme un acte politique et comme un acte intellectuel. Ils en ont cherché l'origine dans les débuts de la philosophie grecque, elle-même née, au moins pour une part, d'une réflexion sur la cité. Ils en ont cherché les modèles, notamment dans les fondations coloniales.
Ils ont montré comment l'esprit géométrique pouvait envahir la géographie, la sculpture et la politique, inspirer en même temps le pythagorisme et la réforme clisthénienne. Enfin, ils ont étudié le prolongement de cette révolution à travers un siècle et demi d'histoire grecque et athénienne, montrant comment elle a modifié les pratiques sociales et inspiré les penseurs, jusqu'à la mort de Platon.