Citrus County

Par : John Brandon
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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,9 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-253-17599-5
  • EAN9782253175995
  • Date de parution06/11/2013
  • CollectionLe livre de poche. Thriller
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurDenyse Beaulieu

Résumé

Dans la banlieue américaine de Citrus County, on est certes en Floride, mais bien loin des palmiers et des paillettes de Disneyland. Dans ce no man's land digne d'un film des frères Coen, la vie est tout sauf douce : les adultes ne jouent pas leur rôle, les professeurs ne donnent plus l'exemple et l'air empeste le marécage. Alors comment ne pas déraper lorsqu'on découvre l'amour pour la première fois et qu'on est un adolescent élevé par un oncle malveillant dans une ferme à moitié insalubre ? John Brandon, d'ores et déjà comparé à Richard Ford, est la nouvelle voix du roman noir américain, une voix qui émerge de ses tripes et qui sublime la violence la plus insoutenable, tout en réduisant le rêve américain en miettes.
Une grande claque littéraire.
Dans la banlieue américaine de Citrus County, on est certes en Floride, mais bien loin des palmiers et des paillettes de Disneyland. Dans ce no man's land digne d'un film des frères Coen, la vie est tout sauf douce : les adultes ne jouent pas leur rôle, les professeurs ne donnent plus l'exemple et l'air empeste le marécage. Alors comment ne pas déraper lorsqu'on découvre l'amour pour la première fois et qu'on est un adolescent élevé par un oncle malveillant dans une ferme à moitié insalubre ? John Brandon, d'ores et déjà comparé à Richard Ford, est la nouvelle voix du roman noir américain, une voix qui émerge de ses tripes et qui sublime la violence la plus insoutenable, tout en réduisant le rêve américain en miettes.
Une grande claque littéraire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un roman sociologique noir particulier
Citrus County, Floride : une petite ville sale et perdue ; des habitants en quête de leur identité, arrivés là par un malencontreux hasard. Dès les premières pages, nous découvrons cet endroit sombre, qui semble coupé du reste du monde. Une atmosphère lugubre y règne et il n’est pas difficile de comprendre la dépression qui habite les personnages. Tout d’abord, il y a M. Hibma, le professeur qui n’aime pas son métier et qui est tout le contraire du bon exemple à donner aux élèves. Dans sa classe, Toby, petit délinquant vivant avec son oncle dérangé, dépressif et asocial, collectionne les heures de colle, alors que la petite nouvelle, Shelby, est bien trop intelligente pour se trouver là. Au gré de leurs humeurs, les personnages tissent des liens, puis les défont. Dans un tel milieu, il n’est pas facile de trouver de la motivation, surtout lorsque les adultes sont aussi perdus que les adolescents et les enfants. Certains ont des rêves, la plupart se contente de survivre... en espérant que quelque chose va changer à jamais leur vie monotone. Et quand ils décident de forcer la main au destin, les choses ne peuvent que mal tourner. J’ai été très surprise par ce roman, car il ne ressemble à rien de ce que j’ai lu auparavant. Il y a bien un peu de mystère et de tension, mais je ne l’aurais personnellement pas qualifié de « polar », et encore moins de « thriller ». Les personnages et leur environnement en sont l’intérêt principal, parfaitement indissociables l’un de l’autre. Nous suivons les actions de Toby et de M. Hibma – qui ne sont pas toujours honorables, il faut l’admettre – et tentons de comprendre comment ils ont pu en arriver là. Leur évolution et leurs relations sont bien décrites, mais j’ai toutefois eu un peu de mal à comprendre leurs motivations. Certaines scènes m’ont paru un peu surréalistes, impression qui a peut-être été renforcée par le ton pessimiste et cynique de l’auteur. Citrus County est un no man’s land où aucun espoir n’est possible... quoiqu’on ne puisse s’empêcher d’espérer. Malgré un certain manque de compréhension des personnages, je me suis d’une manière ou d’une autre attachée à eux et même si je ne me suis jamais dit que ce livre était extraordinaire, je ne peux pas nier que je l’ai beaucoup apprécié. Citrus County est, à mon sens, plus un roman sociologique qu’un véritable polar ; je dirais même qu’il s’agit d’un roman sociologique noir, dans lequel nous voyons les personnages se débattre, impuissants, dans un environnement oppressant et lugubre. Bien que ne comportant que peu de suspense, on se laisse facilement entraîner par les aventures quotidiennes des protagonistes. Et la question transparaît dans chaque scène, dans chaque dialogue : basculeront-ils du côté du mal, ou du côté du bien ? Et dans un lieu comme Citrus County, cette distinction existe-t-elle vraiment ? Je remercie Le Livre de poche pour l’organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j’ai reçu ce roman.
Citrus County, Floride : une petite ville sale et perdue ; des habitants en quête de leur identité, arrivés là par un malencontreux hasard. Dès les premières pages, nous découvrons cet endroit sombre, qui semble coupé du reste du monde. Une atmosphère lugubre y règne et il n’est pas difficile de comprendre la dépression qui habite les personnages. Tout d’abord, il y a M. Hibma, le professeur qui n’aime pas son métier et qui est tout le contraire du bon exemple à donner aux élèves. Dans sa classe, Toby, petit délinquant vivant avec son oncle dérangé, dépressif et asocial, collectionne les heures de colle, alors que la petite nouvelle, Shelby, est bien trop intelligente pour se trouver là. Au gré de leurs humeurs, les personnages tissent des liens, puis les défont. Dans un tel milieu, il n’est pas facile de trouver de la motivation, surtout lorsque les adultes sont aussi perdus que les adolescents et les enfants. Certains ont des rêves, la plupart se contente de survivre... en espérant que quelque chose va changer à jamais leur vie monotone. Et quand ils décident de forcer la main au destin, les choses ne peuvent que mal tourner. J’ai été très surprise par ce roman, car il ne ressemble à rien de ce que j’ai lu auparavant. Il y a bien un peu de mystère et de tension, mais je ne l’aurais personnellement pas qualifié de « polar », et encore moins de « thriller ». Les personnages et leur environnement en sont l’intérêt principal, parfaitement indissociables l’un de l’autre. Nous suivons les actions de Toby et de M. Hibma – qui ne sont pas toujours honorables, il faut l’admettre – et tentons de comprendre comment ils ont pu en arriver là. Leur évolution et leurs relations sont bien décrites, mais j’ai toutefois eu un peu de mal à comprendre leurs motivations. Certaines scènes m’ont paru un peu surréalistes, impression qui a peut-être été renforcée par le ton pessimiste et cynique de l’auteur. Citrus County est un no man’s land où aucun espoir n’est possible... quoiqu’on ne puisse s’empêcher d’espérer. Malgré un certain manque de compréhension des personnages, je me suis d’une manière ou d’une autre attachée à eux et même si je ne me suis jamais dit que ce livre était extraordinaire, je ne peux pas nier que je l’ai beaucoup apprécié. Citrus County est, à mon sens, plus un roman sociologique qu’un véritable polar ; je dirais même qu’il s’agit d’un roman sociologique noir, dans lequel nous voyons les personnages se débattre, impuissants, dans un environnement oppressant et lugubre. Bien que ne comportant que peu de suspense, on se laisse facilement entraîner par les aventures quotidiennes des protagonistes. Et la question transparaît dans chaque scène, dans chaque dialogue : basculeront-ils du côté du mal, ou du côté du bien ? Et dans un lieu comme Citrus County, cette distinction existe-t-elle vraiment ? Je remercie Le Livre de poche pour l’organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j’ai reçu ce roman.
  • Ironique
  • XXIe siècle
  • Crispant
3/5
Un monde désabusé
Citrus County, une petite bourgade où il fait bon vivre, où les concitoyens sont accueillants, chaleureux et emplit d'espoir. Bon tout ça c'est pour le folklore, la vérité est tout autre. Citrus County est un patelin où la misère humaine est omniprésente. La population est morne, malheureuse car l'espoir n'est plus. L'Homme n'est que superficialité et déchéance. Tous ne rêvent que de s'échapper de ce lieu mais nul ne fait rien pour, ils s'y complaisent sans oser se l'avouer. Cette ville détruit l'être au plus profond de lui pour le rendre misérable. Citrus County regorge d'une population variée, on y côtoie des adolescents désabusés, des adultes inconscients, des parents démissionnaires, des professeurs sans éthique. Comme partout me diront certains, c'est vrai, mais Citrus County, à la différence de nos villes, dévore chaque parcelle d'espoir pour détruire nos rêves avant même qu'ils ne naissent. Citrus County n'est pas une ville, ni un livre à mettre entre toutes les mains, les rêveurs, les optimistes passaient votre chemin si vous ne voulez pas finir au fond du trou.
Citrus County, une petite bourgade où il fait bon vivre, où les concitoyens sont accueillants, chaleureux et emplit d'espoir. Bon tout ça c'est pour le folklore, la vérité est tout autre. Citrus County est un patelin où la misère humaine est omniprésente. La population est morne, malheureuse car l'espoir n'est plus. L'Homme n'est que superficialité et déchéance. Tous ne rêvent que de s'échapper de ce lieu mais nul ne fait rien pour, ils s'y complaisent sans oser se l'avouer. Cette ville détruit l'être au plus profond de lui pour le rendre misérable. Citrus County regorge d'une population variée, on y côtoie des adolescents désabusés, des adultes inconscients, des parents démissionnaires, des professeurs sans éthique. Comme partout me diront certains, c'est vrai, mais Citrus County, à la différence de nos villes, dévore chaque parcelle d'espoir pour détruire nos rêves avant même qu'ils ne naissent. Citrus County n'est pas une ville, ni un livre à mettre entre toutes les mains, les rêveurs, les optimistes passaient votre chemin si vous ne voulez pas finir au fond du trou.
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