Citoyenneté et émigration. Les politiques du départ

Par : Nancy Green, François Weil

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  • Nombre de pages274
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7132-2107-2
  • EAN9782713221071
  • Date de parution01/09/2006
  • CollectionRecherches d'histoire sociale
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Les sorties, comme les entrées ont servi depuis deux siècles à définir la citoyenneté. Pourtant, les politiques d'émigration n'ont fait l'objet que d'une faible attention, au contraire de l'immigration, qui constitue un élément central de la manière dont les nations se définissent. Ce livre, qui réunit des historiens, des sociologues et des politologues, renverse cette perspective. Il s'agit d'étudier comment les nations se sont aussi définies par leurs attitudes à l'égard de celles et ceux qui les ont quittées.
L'ouvrage met l'accent sur les migrations libres des XIXe et XXe siècles de la Chine à l'Europe et au continent américain. Il analyse comment ces départs volontaires furent conceptualisés dans les pays d'origine et privilégie l'exploration de la question de la liberté de mouvement, des rapports entre émigration, construction nationale et structures administratives, de la dimension économique des politiques d'émigration, et enfin de la relation étroite entre émigration et immigration.
Soulignant l'utilité d'un regard historique sur le phénomène des départs, ce livre démontre que c'est au croisement des capacités d'agir des structures et des individus qu'il faut analyser l'émigration.
Les sorties, comme les entrées ont servi depuis deux siècles à définir la citoyenneté. Pourtant, les politiques d'émigration n'ont fait l'objet que d'une faible attention, au contraire de l'immigration, qui constitue un élément central de la manière dont les nations se définissent. Ce livre, qui réunit des historiens, des sociologues et des politologues, renverse cette perspective. Il s'agit d'étudier comment les nations se sont aussi définies par leurs attitudes à l'égard de celles et ceux qui les ont quittées.
L'ouvrage met l'accent sur les migrations libres des XIXe et XXe siècles de la Chine à l'Europe et au continent américain. Il analyse comment ces départs volontaires furent conceptualisés dans les pays d'origine et privilégie l'exploration de la question de la liberté de mouvement, des rapports entre émigration, construction nationale et structures administratives, de la dimension économique des politiques d'émigration, et enfin de la relation étroite entre émigration et immigration.
Soulignant l'utilité d'un regard historique sur le phénomène des départs, ce livre démontre que c'est au croisement des capacités d'agir des structures et des individus qu'il faut analyser l'émigration.