Cinquante Ans De Modernite Musicale : De Darmstadt A L'Ircam. Contribution Historiographique A Une Musicologie Critique

Par : Célestin Deliège
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  • Nombre de pages1024
  • PrésentationBroché
  • Poids2.575 kg
  • Dimensions21,0 cm × 30,0 cm × 5,5 cm
  • ISBN2-87009-828-6
  • EAN9782870098288
  • Date de parution18/03/2003
  • CollectionMusique-Musicologie
  • ÉditeurMardaga

Résumé

Cet ouvrage aborde pour la première fois dans son ensemble, en trois vastes épisodes, une phase restreinte, mais cruciale, de l'histoire musicale insérée entre deux pôles institutionnels, les Cours de Vacances de Darmstadt créés en 1946 et l'IRCAM inauguré dans le cadre du Centre Georges Pompidou en 1974. Oserait-on dire que les années comprises entre ces dates soient l'indice d'un temps perdu attendant sa reconquête ? Relisant son texte, l'auteur en a parfois eu confusément l'impression. Mais alors le dernier quart du siècle serait-il l'amorce d'un temps retrouvé ? En 1950, quand on s'enfonçait dans l'expérimentation, alors que Stockhausen en appelait à une fabula rasa, il eut la sagesse de prévoir qu'elle n'aurait qu'un temps, opinion que rejoignit Michel Philippot. Leur prévision s'est-elle vérifiée ? La musique vit-elle aujourd'hui un temps messianique ? Peut-être un temps retrouvé n'est-il jamais qu'une expérience individuelle tant pour le créateur que pour l'auditeur. Une crise a été vaincue par les grandes œuvres qui l'ont marquée. Mais l'industrie culturelle voudrait que cet effort soit ignoré, n'admettant dans son vocabulaire comme " musique " que les produits standards qu'elle écoule massivement sur le marché mondial. Face à cette agressivité calculée, ce livre se veut un témoignage fort, dépourvu de velléité de propagande en faveur d'une histoire moins banale, celle qui prolonge Debussy et Mahler.
Cet ouvrage aborde pour la première fois dans son ensemble, en trois vastes épisodes, une phase restreinte, mais cruciale, de l'histoire musicale insérée entre deux pôles institutionnels, les Cours de Vacances de Darmstadt créés en 1946 et l'IRCAM inauguré dans le cadre du Centre Georges Pompidou en 1974. Oserait-on dire que les années comprises entre ces dates soient l'indice d'un temps perdu attendant sa reconquête ? Relisant son texte, l'auteur en a parfois eu confusément l'impression. Mais alors le dernier quart du siècle serait-il l'amorce d'un temps retrouvé ? En 1950, quand on s'enfonçait dans l'expérimentation, alors que Stockhausen en appelait à une fabula rasa, il eut la sagesse de prévoir qu'elle n'aurait qu'un temps, opinion que rejoignit Michel Philippot. Leur prévision s'est-elle vérifiée ? La musique vit-elle aujourd'hui un temps messianique ? Peut-être un temps retrouvé n'est-il jamais qu'une expérience individuelle tant pour le créateur que pour l'auditeur. Une crise a été vaincue par les grandes œuvres qui l'ont marquée. Mais l'industrie culturelle voudrait que cet effort soit ignoré, n'admettant dans son vocabulaire comme " musique " que les produits standards qu'elle écoule massivement sur le marché mondial. Face à cette agressivité calculée, ce livre se veut un témoignage fort, dépourvu de velléité de propagande en faveur d'une histoire moins banale, celle qui prolonge Debussy et Mahler.