Chronique du règne de Charles VI (1380 - 1422). Tome 1, 1380 - 1386, La révolte des Rouennais
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- Nombre de pages268
- PrésentationBroché
- Poids0.36 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-84909-280-4
- EAN9782849092804
- Date de parution01/08/2007
- CollectionL'encyclopédie médiévale
- ÉditeurPaléo
Résumé
"A Rouen, plus de deux cents compagnons des métiers, qui travaillaient aux arts mécaniques, saisirent de force un simple bourgeois, riche marchand de draps, et surnommé le Gras, à cause de son embonpoint excessif, placèrent insolemment son nom en tête de leurs actes, et en firent aussitôt leur roi. Ils l'élevèrent, comme un monarque, sur un trône placé dans un char, et le promenant par les carrefours de la ville, ils parodiaient les acclamations dont on entoure le roi. Arrivés au principal marché, ils lui demandèrent que le peuple demeure libre du joug de tout impôt, et l'obtinrent. Cette franchise fut publiée en son nom dans la ville par la voix du héraut. Une foule innombrable de gens sans aveu accourut aussitôt vers lui, et on le força d'écouter, assis sur son tribunal, les cris de chacun. Alors, poussés par une rage forcenée, ils se jetèrent sur les exacteurs royaux, les égorgèrent impitoyablement, et se partagèrent tout leur avoir. "
"A Rouen, plus de deux cents compagnons des métiers, qui travaillaient aux arts mécaniques, saisirent de force un simple bourgeois, riche marchand de draps, et surnommé le Gras, à cause de son embonpoint excessif, placèrent insolemment son nom en tête de leurs actes, et en firent aussitôt leur roi. Ils l'élevèrent, comme un monarque, sur un trône placé dans un char, et le promenant par les carrefours de la ville, ils parodiaient les acclamations dont on entoure le roi. Arrivés au principal marché, ils lui demandèrent que le peuple demeure libre du joug de tout impôt, et l'obtinrent. Cette franchise fut publiée en son nom dans la ville par la voix du héraut. Une foule innombrable de gens sans aveu accourut aussitôt vers lui, et on le força d'écouter, assis sur son tribunal, les cris de chacun. Alors, poussés par une rage forcenée, ils se jetèrent sur les exacteurs royaux, les égorgèrent impitoyablement, et se partagèrent tout leur avoir. "