Chronique d'un vestiaire hospitalier
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- Nombre de pages163
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.19 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-7475-6654-4
- EAN9782747566544
- Date de parution01/12/2004
- CollectionGraveurs de mémoire
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Avoir le droit de porter la tunique-pantalon ou la blouse, c'est avoir passé avec succès plus de trois années à l'Institut de formations en soins infirmiers, avoir franchi les différents rites de passage qui permettent à chaque fois de gagner une étape pour porter l'habit blanc. L'épisode final, l'ouverture de la scène professionnelle, se concrétise par le port de la tunique-pantalon, marqueur de compétence.
Mais pour ce faire, il faut d'abord passer par le vestiaire, lieu hautement symbolique car il abrite la transformation physique de l'apparence de "femme qui habite l'extérieur" en "femme soignante qui travaille à l'intérieur de l'hôpital". En se déshabillant, la soignante passe d'un dehors à un dedans qui est régi par une discipline et un ordre particuliers : un lieu où existe la domination organisée des corps.
Elle s'approprie la discipline en enfilant un vêtement identique pour toutes les professionnelles. Mais ses émotions débordent et imprègnent sa tunique... Du vestiaire, zone de l'obscur et de l'ombre, jusqu'au service, lieu de clarté, seules les initiées ont le droit de passer entre ces deux mondes grâce à un vêtement de travail reconnu, l'habit blanc.
Mais pour ce faire, il faut d'abord passer par le vestiaire, lieu hautement symbolique car il abrite la transformation physique de l'apparence de "femme qui habite l'extérieur" en "femme soignante qui travaille à l'intérieur de l'hôpital". En se déshabillant, la soignante passe d'un dehors à un dedans qui est régi par une discipline et un ordre particuliers : un lieu où existe la domination organisée des corps.
Elle s'approprie la discipline en enfilant un vêtement identique pour toutes les professionnelles. Mais ses émotions débordent et imprègnent sa tunique... Du vestiaire, zone de l'obscur et de l'ombre, jusqu'au service, lieu de clarté, seules les initiées ont le droit de passer entre ces deux mondes grâce à un vêtement de travail reconnu, l'habit blanc.
Avoir le droit de porter la tunique-pantalon ou la blouse, c'est avoir passé avec succès plus de trois années à l'Institut de formations en soins infirmiers, avoir franchi les différents rites de passage qui permettent à chaque fois de gagner une étape pour porter l'habit blanc. L'épisode final, l'ouverture de la scène professionnelle, se concrétise par le port de la tunique-pantalon, marqueur de compétence.
Mais pour ce faire, il faut d'abord passer par le vestiaire, lieu hautement symbolique car il abrite la transformation physique de l'apparence de "femme qui habite l'extérieur" en "femme soignante qui travaille à l'intérieur de l'hôpital". En se déshabillant, la soignante passe d'un dehors à un dedans qui est régi par une discipline et un ordre particuliers : un lieu où existe la domination organisée des corps.
Elle s'approprie la discipline en enfilant un vêtement identique pour toutes les professionnelles. Mais ses émotions débordent et imprègnent sa tunique... Du vestiaire, zone de l'obscur et de l'ombre, jusqu'au service, lieu de clarté, seules les initiées ont le droit de passer entre ces deux mondes grâce à un vêtement de travail reconnu, l'habit blanc.
Mais pour ce faire, il faut d'abord passer par le vestiaire, lieu hautement symbolique car il abrite la transformation physique de l'apparence de "femme qui habite l'extérieur" en "femme soignante qui travaille à l'intérieur de l'hôpital". En se déshabillant, la soignante passe d'un dehors à un dedans qui est régi par une discipline et un ordre particuliers : un lieu où existe la domination organisée des corps.
Elle s'approprie la discipline en enfilant un vêtement identique pour toutes les professionnelles. Mais ses émotions débordent et imprègnent sa tunique... Du vestiaire, zone de l'obscur et de l'ombre, jusqu'au service, lieu de clarté, seules les initiées ont le droit de passer entre ces deux mondes grâce à un vêtement de travail reconnu, l'habit blanc.