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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-330-03439-9
  • EAN9782330034399
  • Date de parution03/09/2014
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurPierre Furlan

Résumé

Trente ans après L'Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son parcours le regard du sexagénaire qu'il est devenu en convoquant la mémoire de son corps et des multiples sensations qui n'ont cessé de l'habiter et de nourrir son imaginaire tout au long de son existence au sein de la matière du monde. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l'heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd'hui comblé, de cet héritier d'une lointaine Europe, grand amateur de base-ball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra s'élever la voix profonde, au fil de ce subtil autoportrait qui s'affranchit des règles du récit autobiographique classique pour mieux inviter à une rencontre aussi intime que loyale sous le signe d'une humanité partagée.
Trente ans après L'Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son parcours le regard du sexagénaire qu'il est devenu en convoquant la mémoire de son corps et des multiples sensations qui n'ont cessé de l'habiter et de nourrir son imaginaire tout au long de son existence au sein de la matière du monde. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l'heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd'hui comblé, de cet héritier d'une lointaine Europe, grand amateur de base-ball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra s'élever la voix profonde, au fil de ce subtil autoportrait qui s'affranchit des règles du récit autobiographique classique pour mieux inviter à une rencontre aussi intime que loyale sous le signe d'une humanité partagée.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Maëlle SDecitre Annecy
4/5
Chronique d'hiver
Un livre trop peu connu... Pourtant, ce roman autobiographique est une pépite de mélancolie et d'une certaine musique : celle du temps qui fuit, celle de la vie et de ses fissures. Pas d'esbroufe. Juste le conte d'un homme comme les autres.
Un livre trop peu connu... Pourtant, ce roman autobiographique est une pépite de mélancolie et d'une certaine musique : celle du temps qui fuit, celle de la vie et de ses fissures. Pas d'esbroufe. Juste le conte d'un homme comme les autres.
FabienDecitre Part-Dieu
4/5
Il faut mourir aimable (si on le peut)
Le terme d'« autobiographie » est impropre, malgré une certaine crudité dans le ton, une exposition de soi dont on a pas l'habitude avec Auster, il n'utilise pas le « je », se mettant à distance à la deuxième personne, l'écrivain descend de sa tour d'ivoire, il est un homme comme les autres. Dans ce texte il fait « l'inventaire des cicatrices » qui sont des « marques de vie », « les lettres d'un alphabet secret qui raconte l'histoire de la personne que tu es (...) ». Le corps se heurtant au monde et le corps abrité, il fait donc aussi l'inventaire de tous les lieux, maisons, appartements, studios ou mansardes où il a pu habiter depuis sa naissance. Il évoque à la fois l'enfance et la vieillesse, les femmes dont il a été amoureux et la mort qui frappe comme un éclair (il évoque la disparition de ses parents). Il ne parle pour ainsi dire pas de son métier d'écrivain, ni de littérature, sa recherche avec ce texte est la suivante : « tenter d'examiner les sensations qui te viennent de vivre dans ce corps depuis le premier jour où tu te souviens de t'être senti vivant jusqu'à aujourd'hui. (…) une phénoménologie de la respiration ». Il nous livre donc une expérience subjective, une oscillation intérieure entre la souffrance et la joie, non pas celle d'un pur esprit, d'un intellectuel qui écrit la plupart du temps sur sa vie intérieure, mais celle d'une chair vivante, palpitante, et dont la respiration même peut être parfois menacée. L'objet littéraire qu'il nous livre a donc une forme fragmentaire, il utilise la « syncope » en rentrant souvent en conflit avec l'ordre chronologique - d'un paragraphe l'autre on peut faire un bon sur plusieurs décennies -, et de la même manière, s'exposant au lecteur, en nous livrant beaucoup de choses sur lui-même, il se « partage » en nous permettant de nous reconnaître en partie dans ce qu'il écrit, mettant en « mots » ce que nous ne faisions que « ressentir ». « Il ne fait aucun doute que tu es un individu imparfait et blessé, un homme qui porte en lui une blessure depuis le tout début (pourquoi sinon, aurais-tu passé toute ta vie d'adulte à verser ce sang de mots sur une page?), et les avantages que tu retires de l'alcool et du tabac te servent de béquilles pour que ton moi puisse tenir debout et se déplacer dans le monde. De l'automédication (...) ». Quand on ne pleure pas on fait des crises de panique, quand on écrit, et c'est toujours une douleur, on peut avoir l'impression que cela efface nos souffrances, mais rien ne s'efface jamais, le saignement est permanent, l'écriture un travail interminable qui nous relie au monde. Auster vous emporte totalement en conteur hors pair, son écriture est musicale, elle suit la cadence du sang qui coule dans ses veines, nous exposant l'horreur et le merveilleux, « dans la fissure ouverte entre le monde et le mot, dans le gouffre qui sépare la vie humaine de la capacité à comprendre ou à exprimer la vérité de la vie humaine ». Nous sommes nos corps.
Le terme d'« autobiographie » est impropre, malgré une certaine crudité dans le ton, une exposition de soi dont on a pas l'habitude avec Auster, il n'utilise pas le « je », se mettant à distance à la deuxième personne, l'écrivain descend de sa tour d'ivoire, il est un homme comme les autres. Dans ce texte il fait « l'inventaire des cicatrices » qui sont des « marques de vie », « les lettres d'un alphabet secret qui raconte l'histoire de la personne que tu es (...) ». Le corps se heurtant au monde et le corps abrité, il fait donc aussi l'inventaire de tous les lieux, maisons, appartements, studios ou mansardes où il a pu habiter depuis sa naissance. Il évoque à la fois l'enfance et la vieillesse, les femmes dont il a été amoureux et la mort qui frappe comme un éclair (il évoque la disparition de ses parents). Il ne parle pour ainsi dire pas de son métier d'écrivain, ni de littérature, sa recherche avec ce texte est la suivante : « tenter d'examiner les sensations qui te viennent de vivre dans ce corps depuis le premier jour où tu te souviens de t'être senti vivant jusqu'à aujourd'hui. (…) une phénoménologie de la respiration ». Il nous livre donc une expérience subjective, une oscillation intérieure entre la souffrance et la joie, non pas celle d'un pur esprit, d'un intellectuel qui écrit la plupart du temps sur sa vie intérieure, mais celle d'une chair vivante, palpitante, et dont la respiration même peut être parfois menacée. L'objet littéraire qu'il nous livre a donc une forme fragmentaire, il utilise la « syncope » en rentrant souvent en conflit avec l'ordre chronologique - d'un paragraphe l'autre on peut faire un bon sur plusieurs décennies -, et de la même manière, s'exposant au lecteur, en nous livrant beaucoup de choses sur lui-même, il se « partage » en nous permettant de nous reconnaître en partie dans ce qu'il écrit, mettant en « mots » ce que nous ne faisions que « ressentir ». « Il ne fait aucun doute que tu es un individu imparfait et blessé, un homme qui porte en lui une blessure depuis le tout début (pourquoi sinon, aurais-tu passé toute ta vie d'adulte à verser ce sang de mots sur une page?), et les avantages que tu retires de l'alcool et du tabac te servent de béquilles pour que ton moi puisse tenir debout et se déplacer dans le monde. De l'automédication (...) ». Quand on ne pleure pas on fait des crises de panique, quand on écrit, et c'est toujours une douleur, on peut avoir l'impression que cela efface nos souffrances, mais rien ne s'efface jamais, le saignement est permanent, l'écriture un travail interminable qui nous relie au monde. Auster vous emporte totalement en conteur hors pair, son écriture est musicale, elle suit la cadence du sang qui coule dans ses veines, nous exposant l'horreur et le merveilleux, « dans la fissure ouverte entre le monde et le mot, dans le gouffre qui sépare la vie humaine de la capacité à comprendre ou à exprimer la vérité de la vie humaine ». Nous sommes nos corps.
Paul Auster
Né en février 1947 au New Jersey, aux Etats-Unis, Paul Auster est une figure emblématique de la scène littéraire new-yorkaise. Au contact d'un oncle traducteur, il commence à écrire dès l'âge de 12 ans et se passionne pour la littérature. Sa carrière débute avec la traduction de textes d'auteurs français réputés tels que Sartre, Simenon ou Malarmé. Après plusieurs essais de publication infructueux, c'est en 1986 que le public le reconnait enfin comme un grand écrivain. Dans "Chronique d'hiver", il nous livre une autobiographie narrée à la deuxième personne à l'impressionnante musicalité d'écriture. Découvrez sa vie tumultueuse contée magistralement et reprenant les thèmes qui lui sont chers parmi lesquels la quête d'identité, la solitude ou le rapport entre réalité et fiction. Vous allez être conquis par son style singulier. Parmi ces œuvres qui laissent un souvenir impérissable dans l'esprit de nos lecteurs, nous vous conseillons La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, Michel Houellebecq et La carte et le territoire ou encore Marie NDiaye avec Ladivine. En vous fiant aux commentaires de nos lecteurs et libraires, vous êtes assuré de trouver le livre qu'il vous faut. Meilleurs prix et livraison à 0.01€ pour savourer avec plaisir les plus grands chefs-d’œuvre littéraires.
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