Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Par : François Montaillou

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  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.69 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-343-21542-6
  • EAN9782343215426
  • Date de parution22/03/2021
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire.
A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.
Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire.
A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.