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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-290-25978-8
  • EAN9782290259788
  • Date de parution12/10/2022
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu
  • TraducteurAurélie Thiria-Meulemans

Résumé

Que faire à Los Angeles lorsqu'on est un jeune homme d'origine asiatique et qu'on veut devenir Mister Kung Fu pour réaliser son rêve américain ? Devenir acteur, évidemment ! Mais plus il gravit l'échelle sociale, plus notre héros prend conscience des rôles que chacun tient - et surtout de ceux qu'on persiste à lui assigner parce qu'il est asiatique. Ecrit sous la forme d'un scénario à la deuxième personne, ce roman virtuose, pétri d'humour mais aussi d'humanité, n'hésite pas à mélanger les genres.
Un La La Land sauce aigre-douce.
Que faire à Los Angeles lorsqu'on est un jeune homme d'origine asiatique et qu'on veut devenir Mister Kung Fu pour réaliser son rêve américain ? Devenir acteur, évidemment ! Mais plus il gravit l'échelle sociale, plus notre héros prend conscience des rôles que chacun tient - et surtout de ceux qu'on persiste à lui assigner parce qu'il est asiatique. Ecrit sous la forme d'un scénario à la deuxième personne, ce roman virtuose, pétri d'humour mais aussi d'humanité, n'hésite pas à mélanger les genres.
Un La La Land sauce aigre-douce.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Chinatown, intérieur.
C’est quand même formidable ça, d’être capable d’écrire un livre au constat aussi amer, un peu triste aussi, avec autant d’humour et d’imagination ! Car, portée par le souffle de la comédie, c’est bien de la tragédie de l’exclusion et du racisme ordinaire dont il est question ici. Sous ses airs loufoques, absurdes, parfaitement déconnant, c’est quand même un livre hyper-sérieux et qui parle de ceux qui grandissent à l’ombre des géants blancs, ces seconds couteaux des génériques, le nom écrit en tout petit sur une affiche. Avec ses décors qu’on dirait sortis d’un imaginaire de pacotille, du papier mâché que notre imaginaire froisse ou défroisse selon son humeur, c’est un livre concerné, empreint de tendresse et de détresse. On y chasse les ombres avec des couteaux en papier, parce que c’est un peu ça, d’être dans la minorité, tirer sur des balèzes avec des pistolets en plastique. Et puis, même si c’est écrit comme du cinéma, avec des scènes filmées qui s’enchâssent dans le quotidien bien ordinaire, eh bien ce n’est pas du cinéma, c’est comme qui dirait la vie vraie, la vraie vérité. Alors oui, il en faut une bonne grosse dose de talent pour venir avec le sourire dézinguer les bonnes personnes qui pensent bien comme il faut, du talent et de l’autodérision pour envoyer sur les roses ceux qui arrosent les fleurs avec du sirop de mépris. Bon, tout ça pour dire que ce Chinatown, intérieur. est un bouquin indispensable pour comprendre ce qui se passe dans notre monde d’ici et d’ailleurs. C’est un peu comme de la food-fusion dans ce qu’elle offre d’une expérience unique : de l’acidulé, du sucré, du translucide, de l’amer, du salé, de l’arrache-gueule, et tout un tas de petits bidules avec.
C’est quand même formidable ça, d’être capable d’écrire un livre au constat aussi amer, un peu triste aussi, avec autant d’humour et d’imagination ! Car, portée par le souffle de la comédie, c’est bien de la tragédie de l’exclusion et du racisme ordinaire dont il est question ici. Sous ses airs loufoques, absurdes, parfaitement déconnant, c’est quand même un livre hyper-sérieux et qui parle de ceux qui grandissent à l’ombre des géants blancs, ces seconds couteaux des génériques, le nom écrit en tout petit sur une affiche. Avec ses décors qu’on dirait sortis d’un imaginaire de pacotille, du papier mâché que notre imaginaire froisse ou défroisse selon son humeur, c’est un livre concerné, empreint de tendresse et de détresse. On y chasse les ombres avec des couteaux en papier, parce que c’est un peu ça, d’être dans la minorité, tirer sur des balèzes avec des pistolets en plastique. Et puis, même si c’est écrit comme du cinéma, avec des scènes filmées qui s’enchâssent dans le quotidien bien ordinaire, eh bien ce n’est pas du cinéma, c’est comme qui dirait la vie vraie, la vraie vérité. Alors oui, il en faut une bonne grosse dose de talent pour venir avec le sourire dézinguer les bonnes personnes qui pensent bien comme il faut, du talent et de l’autodérision pour envoyer sur les roses ceux qui arrosent les fleurs avec du sirop de mépris. Bon, tout ça pour dire que ce Chinatown, intérieur. est un bouquin indispensable pour comprendre ce qui se passe dans notre monde d’ici et d’ailleurs. C’est un peu comme de la food-fusion dans ce qu’elle offre d’une expérience unique : de l’acidulé, du sucré, du translucide, de l’amer, du salé, de l’arrache-gueule, et tout un tas de petits bidules avec.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Brillant mais perturbant dans sa forme
Américain d’origine asiatique né à Taïwan, Willis tente désespérément de percer au cinéma et dans les séries télévisées. Tirant le diable par la queue, il fait de la figuration et cumule les petits rôles, dans l’espoir de devenir un jour la vedette de films de kung-fu. Il réalise peu à peu que ces rôles souvent insignifiants et toujours stéréotypés réservés aux « Asiats » par Hollywood ne sont que l’exact reflet de la place accordée aux « ni Noirs, ni Blancs » aux Etats-Unis. Ecrivain mais aussi scénariste pour la télévision américaine, Charles Yu a choisi d’écrire ce livre à la manière d’un script, tutoyant le lecteur pour mieux le faire entrer dans le rôle du personnage asiatique, et confondant sans cesse fiction et réalité dans l’idée que l’image renvoyée par les productions audiovisuelles en dit long sur les représentations et les interactions sociales qui régissent le pays tout entier. Sous couvert d’un texte aux allures de farce souvent loufoque, l’auteur se livre en fait à une sorte d’analyse sociologique des films et séries produits par Hollywood, y retrouvant en condensé les modes de pensée, les rapports sociaux et les clichés raciaux qui prévalent ordinairement aux Etats-Unis. Il rappelle ainsi, qu’éclipsée par la forte et historique confrontation entre le « noir » et le « blanc » en Amérique du Nord, la discrète et calme communauté asiatique n’en souffre pas moins de préjugés d’autant plus pernicieux, qu’ils font partie d’un inconscient collectif intériorisé par les premiers concernés eux-mêmes. Audacieux dans sa construction, brillant dans sa démonstration, ce livre plein de dérision est un véritable tour de force expérimental. Sa lecture n’en est toutefois pas vraiment une promenade de santé. Souvent sans repères dans ce texte labyrinthique où l’on ne sait plus où s’arrête la scène et où commence la ville, le lecteur devra accepter de se laisser déstabiliser et de voguer à vue dans un univers déstructuré aux apparences absurdes. J’en ressors admirative de l’exploit littéraire et de son intelligence, mais assez soulagée d’en être venue à bout.
Américain d’origine asiatique né à Taïwan, Willis tente désespérément de percer au cinéma et dans les séries télévisées. Tirant le diable par la queue, il fait de la figuration et cumule les petits rôles, dans l’espoir de devenir un jour la vedette de films de kung-fu. Il réalise peu à peu que ces rôles souvent insignifiants et toujours stéréotypés réservés aux « Asiats » par Hollywood ne sont que l’exact reflet de la place accordée aux « ni Noirs, ni Blancs » aux Etats-Unis. Ecrivain mais aussi scénariste pour la télévision américaine, Charles Yu a choisi d’écrire ce livre à la manière d’un script, tutoyant le lecteur pour mieux le faire entrer dans le rôle du personnage asiatique, et confondant sans cesse fiction et réalité dans l’idée que l’image renvoyée par les productions audiovisuelles en dit long sur les représentations et les interactions sociales qui régissent le pays tout entier. Sous couvert d’un texte aux allures de farce souvent loufoque, l’auteur se livre en fait à une sorte d’analyse sociologique des films et séries produits par Hollywood, y retrouvant en condensé les modes de pensée, les rapports sociaux et les clichés raciaux qui prévalent ordinairement aux Etats-Unis. Il rappelle ainsi, qu’éclipsée par la forte et historique confrontation entre le « noir » et le « blanc » en Amérique du Nord, la discrète et calme communauté asiatique n’en souffre pas moins de préjugés d’autant plus pernicieux, qu’ils font partie d’un inconscient collectif intériorisé par les premiers concernés eux-mêmes. Audacieux dans sa construction, brillant dans sa démonstration, ce livre plein de dérision est un véritable tour de force expérimental. Sa lecture n’en est toutefois pas vraiment une promenade de santé. Souvent sans repères dans ce texte labyrinthique où l’on ne sait plus où s’arrête la scène et où commence la ville, le lecteur devra accepter de se laisser déstabiliser et de voguer à vue dans un univers déstructuré aux apparences absurdes. J’en ressors admirative de l’exploit littéraire et de son intelligence, mais assez soulagée d’en être venue à bout.
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