Chic emprise. Culture, usages et sociabilités du tabac du XVIe au XVIIIe siècle

Par : Annick Notter, Maxime Georges-Métraux
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  • Nombre de pages256
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.205 kg
  • Dimensions19,3 cm × 26,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN979-10-353-0466-9
  • EAN9791035304669
  • Date de parution12/06/2019
  • ÉditeurLa Geste

Résumé

Compte tenu de son ambiguïté fondamentale, - plante médicinale, drogue addictive et marqueur social - et surtout de son discrédit récent, le tabac n'avait pas encore fait l'objet d'une exposition conséquente. Plante native d'Amérique, découverte en 1492, vite importée avec succès dans le "Vieux Monde", il a, dès ses débuts, confronté partisans et opposants. Son usage s'est néanmoins répandu si rapidement qu'au milieu du XVIIe siècle, il était partagé par toutes les couches de la société européenne malgré des modes de consommation variés.
A la croisée des recherches sur l'histoire économique et des religions, la botanique et la médecine, les arts décoratifs et les représentations exotiques et symboliques ou encore l'imprimé et la mode, l'étude des différentes formes artistiques et matérielles prises par la production et la consommation du tabac du XVIe au XVIIIe siècle s'avère donc une entrée remarquable pour explorer cette période de découvertes et de nouvelles pratiques.
Après les techniques de production et de commercialisation de la plante, ses vertus curatives ainsi que les connaissances pharmaceutiques et médicinales des temps modernes, les sociabilités et l'articulation des pratiques de consommation avec le statut social et la mode, tant en Amérique du Nord, en Europe qu'en Afrique, font ici, l'objet d'une attention particulièrement féconde. L'étendue de l'imaginaire, intellectuel ou matériel, développé autour du tabac et de ses usages, -des enseignes aux magnifiques tabatières, pipes, râpes et autres pots à tabac, sans oublier les nombreux tableaux-, achève de convaincre de la richesse d'un sujet traité par les meilleurs spécialistes et servi par une iconographie abondante et variée.
Compte tenu de son ambiguïté fondamentale, - plante médicinale, drogue addictive et marqueur social - et surtout de son discrédit récent, le tabac n'avait pas encore fait l'objet d'une exposition conséquente. Plante native d'Amérique, découverte en 1492, vite importée avec succès dans le "Vieux Monde", il a, dès ses débuts, confronté partisans et opposants. Son usage s'est néanmoins répandu si rapidement qu'au milieu du XVIIe siècle, il était partagé par toutes les couches de la société européenne malgré des modes de consommation variés.
A la croisée des recherches sur l'histoire économique et des religions, la botanique et la médecine, les arts décoratifs et les représentations exotiques et symboliques ou encore l'imprimé et la mode, l'étude des différentes formes artistiques et matérielles prises par la production et la consommation du tabac du XVIe au XVIIIe siècle s'avère donc une entrée remarquable pour explorer cette période de découvertes et de nouvelles pratiques.
Après les techniques de production et de commercialisation de la plante, ses vertus curatives ainsi que les connaissances pharmaceutiques et médicinales des temps modernes, les sociabilités et l'articulation des pratiques de consommation avec le statut social et la mode, tant en Amérique du Nord, en Europe qu'en Afrique, font ici, l'objet d'une attention particulièrement féconde. L'étendue de l'imaginaire, intellectuel ou matériel, développé autour du tabac et de ses usages, -des enseignes aux magnifiques tabatières, pipes, râpes et autres pots à tabac, sans oublier les nombreux tableaux-, achève de convaincre de la richesse d'un sujet traité par les meilleurs spécialistes et servi par une iconographie abondante et variée.