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A l'occasion d'un reportage, l'image d'un homme s'imprime sur la rétine d'un reporter. C'est un homme étrange, un clochard qui habite une friche industrielle et apparait fugacement en arrière plan d'un reportage sur son camarade. Son acoutrement pourrait prêter à sourire mais son regard attrape le réalisateur du reportage et revient dans un rêve étrange. Commence alors une quête de cet homme décédé peut de temps après sans doute victime de skinheads. Commence alors autre chose qu'une enquête mais une recherche sur cet homme qu'on appelle Cheyenne, un projet de film qui cherche son
ton et son but. Alors que l'auteur par un jeu habile nous promène aisément par quelques mouvements de caméra dont la grammaire est devenue pour nous une seconde nature, il complète ce regard par une écriture ténue et magnifique relancée par quelques rencontres tournant autour de cet homme à l'apparence de natif. Très vite ce figurant inattendu, indien des villes d'aujourd'hui va devenir la figure centrale d'un projet insensé dans une culture journalistique théâtrale qui cherche à tirer la couverture à elle. C'est un mausolée éphémère, une trace interrogative que François Emmanuel batie autour de cette apparition d'un homme devenu à moitié fou, à moitié cheyenne mais aussi homme-médecine de nos villes modernes. Un texte court mais très fort qui revient à l'essentiel après l'effroi inaugural et nous interroge sur quelque traces d'humanités arrachés au néant et à la violence. Le projet suit quelques métamorphoses et point de vue et ne perd pas en intensité, les mots sont là au fond de notre oeil comme une image volée et interrogative qui ne doit trahir son sujet. Puissant et sans thèse, c'est un texte bouleversant ! "Cette société est devenue un édifice immense, d'une monstrueuse complexité, chacun vit et meurt dans une loge étroite, minuscule, une catégorie qui le protège et l'enferme, le lien est partout mais il n'est plus véritable, nous avons perdu le lien."
Nos vies modernes, suite...
A l'occasion d'un reportage, l'image d'un homme s'imprime sur la rétine d'un reporter. C'est un homme étrange, un clochard qui habite une friche industrielle et apparait fugacement en arrière plan d'un reportage sur son camarade. Son acoutrement pourrait prêter à sourire mais son regard attrape le réalisateur du reportage et revient dans un rêve étrange. Commence alors une quête de cet homme décédé peut de temps après sans doute victime de skinheads. Commence alors autre chose qu'une enquête mais une recherche sur cet homme qu'on appelle Cheyenne, un projet de film qui cherche son ton et son but. Alors que l'auteur par un jeu habile nous promène aisément par quelques mouvements de caméra dont la grammaire est devenue pour nous une seconde nature, il complète ce regard par une écriture ténue et magnifique relancée par quelques rencontres tournant autour de cet homme à l'apparence de natif. Très vite ce figurant inattendu, indien des villes d'aujourd'hui va devenir la figure centrale d'un projet insensé dans une culture journalistique théâtrale qui cherche à tirer la couverture à elle. C'est un mausolée éphémère, une trace interrogative que François Emmanuel batie autour de cette apparition d'un homme devenu à moitié fou, à moitié cheyenne mais aussi homme-médecine de nos villes modernes. Un texte court mais très fort qui revient à l'essentiel après l'effroi inaugural et nous interroge sur quelque traces d'humanités arrachés au néant et à la violence. Le projet suit quelques métamorphoses et point de vue et ne perd pas en intensité, les mots sont là au fond de notre oeil comme une image volée et interrogative qui ne doit trahir son sujet. Puissant et sans thèse, c'est un texte bouleversant ! "Cette société est devenue un édifice immense, d'une monstrueuse complexité, chacun vit et meurt dans une loge étroite, minuscule, une catégorie qui le protège et l'enferme, le lien est partout mais il n'est plus véritable, nous avons perdu le lien."