Charles Quint et la monarchie espagnole
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- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- Poids0.33 kg
- Dimensions14,5 cm × 19,0 cm × 1,6 cm
- ISBN2-7298-2081-7
- EAN9782729820817
- Date de parution29/11/2005
- CollectionLes essentiels de civilisation
- ÉditeurEllipses
Résumé
La bibliographie sur l'Espagne de Charles Quint est immense. Elle s'est considérablement accrue à l'occasion des commémorations de l'an 2000 mais, il faut l'avouer, dans les ouvrages qui en sont issus, aucun thème vraiment nouveau n'a été abordé, ne serait-ce que par rapport à ceux traités lors des commémorations de 1958. Tout au plus parvient-on à déceler un intérêt accru pour la construction de l'empire colonial américain, aspect qui avait été fort négligé par le passé et, cela va de soi, compte tenu de la réalité politique européenne qui est à présent la nôtre, une interrogation insistante à propos de la dimension européenne de l'empereur, question qui a, de longue date, soulevé plus d'une polémique. C'est par cet aspect des choses que nous débutons ce petit ouvrage en essayant de situer d'emblée le souverain dans une perspective hispanique, c'est-à-dire en tant que continuateur d'une politique confessionnelle définie avant son accession au pouvoir. Cette politique, pensée à la fois par Isabelle et Ferdinand, rois catholiques, faisait du centralisme castillan et de la " désémitisation " de l'Espagne les mots d'ordre essentiels d'une action visant à restaurer le prestige de la monarchie grâce à l'alliance étroite du trône et de l'autel. Le lien entre les Espagnols et la figure de l'empereur, nous pensons qu'il faut le chercher dans la volonté de fournir à l'idée impériale une idéologie et une image. C'est pour cette raison que nous avons choisi de développer les questions relatives à l'inquisition, aux minorités, aux érasmistes et à l'histoire de l'art (l'architecture en particulier).
La bibliographie sur l'Espagne de Charles Quint est immense. Elle s'est considérablement accrue à l'occasion des commémorations de l'an 2000 mais, il faut l'avouer, dans les ouvrages qui en sont issus, aucun thème vraiment nouveau n'a été abordé, ne serait-ce que par rapport à ceux traités lors des commémorations de 1958. Tout au plus parvient-on à déceler un intérêt accru pour la construction de l'empire colonial américain, aspect qui avait été fort négligé par le passé et, cela va de soi, compte tenu de la réalité politique européenne qui est à présent la nôtre, une interrogation insistante à propos de la dimension européenne de l'empereur, question qui a, de longue date, soulevé plus d'une polémique. C'est par cet aspect des choses que nous débutons ce petit ouvrage en essayant de situer d'emblée le souverain dans une perspective hispanique, c'est-à-dire en tant que continuateur d'une politique confessionnelle définie avant son accession au pouvoir. Cette politique, pensée à la fois par Isabelle et Ferdinand, rois catholiques, faisait du centralisme castillan et de la " désémitisation " de l'Espagne les mots d'ordre essentiels d'une action visant à restaurer le prestige de la monarchie grâce à l'alliance étroite du trône et de l'autel. Le lien entre les Espagnols et la figure de l'empereur, nous pensons qu'il faut le chercher dans la volonté de fournir à l'idée impériale une idéologie et une image. C'est pour cette raison que nous avons choisi de développer les questions relatives à l'inquisition, aux minorités, aux érasmistes et à l'histoire de l'art (l'architecture en particulier).