Charles Péguy (1873-1914) ne livre pas Dieu en direct, par déclarations péremptoires et figées. Il donne référence dans un langage poétique, dans une parole parabole, une ligne verset. Comme la Bible. Le lecteur, plutôt le receveur, a un chemin à faire. Il a tout à moudre de ce qu'il lit avant de faire provision au fond de soi. Les mots passent à travers le corps. Les textes sont des bases de méditations, infinis, à finir. Les textes de Péguy ont besoin du lecteur, qui peut être poète, philosophe, théologien, chrétien, agnostique, " athée de tous les dieux ". Ils
n'exigent pas d'autres prérequis. Ils resteront signes pour tous les temps et tous les acteurs du monde. Lecteur, si tu éprouves du plaisir aux mots, si tu es fragile au sens de Dieu ou à son absence, si tu aimes l'itinéraire, sous le voile quotidien, prends le risque d'une révélation...
Charles Péguy (1873-1914) ne livre pas Dieu en direct, par déclarations péremptoires et figées. Il donne référence dans un langage poétique, dans une parole parabole, une ligne verset. Comme la Bible. Le lecteur, plutôt le receveur, a un chemin à faire. Il a tout à moudre de ce qu'il lit avant de faire provision au fond de soi. Les mots passent à travers le corps. Les textes sont des bases de méditations, infinis, à finir. Les textes de Péguy ont besoin du lecteur, qui peut être poète, philosophe, théologien, chrétien, agnostique, " athée de tous les dieux ". Ils
n'exigent pas d'autres prérequis. Ils resteront signes pour tous les temps et tous les acteurs du monde. Lecteur, si tu éprouves du plaisir aux mots, si tu es fragile au sens de Dieu ou à son absence, si tu aimes l'itinéraire, sous le voile quotidien, prends le risque d'une révélation...