Charles le Téméraire. De la violence et du sacré

Par : Philippe George, Jean-Louis Kupper

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  • Nombre de pages95
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-87114-221-8
  • EAN9782871142218
  • Date de parution18/07/2007
  • ÉditeurPerron (Editions du)

Résumé

Liège, novembre 1468. Charles le Téméraire, exaspéré par les révoltes répétées des Liégeois qui refusent sa " protection " et sa puissance, pille la Cité ardente et massacre ses habitants. Il la laisse exsangue. Peu après, il offrira un admirable reliquaire à " monseigneur saint Lambert ", conservé aujourd'hui au Trésor de la Cathédrale de Liège. Il s'y est fait représenter, à genoux. Ce présent inestimable serait-il donc un don expiatoire, que le duc de Bourgogne - dont la piété est bien connue - aurait offert à Liège pour se faire pardonner ? Comment comprendre ce paradoxal mélange de violence et de sacré chez un homme incontestablement intelligent, courageux, tout empreint d'une culture raffinée, la plus brillante de l'époque ? Comment pareille brutalité peut-elle mener à si grande beauté ? Remontons de quelques siècles dans le passé, écoutons les anciens chroniqueurs, penchons-nous sur la complexité de l'échiquier politique européen, réfléchissons aux libertés que les Liégeois ont si chèrement acquises (peut-on déjà parler de démocratie liégeoise ?), examinons dans le détail cette œuvre admirable, étudions les influences artistiques qui l'ont marquée, et l'évidence apparaîtra, aussi limpide qu'inquiétante. Charles le Téméraire mourra misérablement lors du siège de Nancy, en 1477. Sa disparition mettra fin à l'hégémonie bourguignonne ; Liège peu à peu renaîtra de ses cendres.
Liège, novembre 1468. Charles le Téméraire, exaspéré par les révoltes répétées des Liégeois qui refusent sa " protection " et sa puissance, pille la Cité ardente et massacre ses habitants. Il la laisse exsangue. Peu après, il offrira un admirable reliquaire à " monseigneur saint Lambert ", conservé aujourd'hui au Trésor de la Cathédrale de Liège. Il s'y est fait représenter, à genoux. Ce présent inestimable serait-il donc un don expiatoire, que le duc de Bourgogne - dont la piété est bien connue - aurait offert à Liège pour se faire pardonner ? Comment comprendre ce paradoxal mélange de violence et de sacré chez un homme incontestablement intelligent, courageux, tout empreint d'une culture raffinée, la plus brillante de l'époque ? Comment pareille brutalité peut-elle mener à si grande beauté ? Remontons de quelques siècles dans le passé, écoutons les anciens chroniqueurs, penchons-nous sur la complexité de l'échiquier politique européen, réfléchissons aux libertés que les Liégeois ont si chèrement acquises (peut-on déjà parler de démocratie liégeoise ?), examinons dans le détail cette œuvre admirable, étudions les influences artistiques qui l'ont marquée, et l'évidence apparaîtra, aussi limpide qu'inquiétante. Charles le Téméraire mourra misérablement lors du siège de Nancy, en 1477. Sa disparition mettra fin à l'hégémonie bourguignonne ; Liège peu à peu renaîtra de ses cendres.