Charles Darwin et "l'évolution" dans les arts plastiques de 1859 à 1914

Par : Béatrice Grandordy

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  • Nombre de pages289
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-96789-2
  • EAN9782296967892
  • Date de parution01/02/2012
  • CollectionSciences et Société
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'Origine des espèces à partir d'un ascendant commun par sélection naturelle (1859) de Charles Darwin (1809-1882) fut un coup de tonnerre planétaire. L'évolution, en introduisant le temps infini et l'histoire dans le destin de l'homme, inspira romanciers et plasticiens. Le "chaînon manquant" lui doit beaucoup. Elle autorise pour Degas et Cormon la fluidité des corps et pour Redon et Carriès les bestiaires imaginaires.
Pour Böcklin, Moreau, Klinger, la Sécession viennoise, elle signe la parenté des êtres vivants ; pour les architectes, elle justifie le fonctionnalisme. Bon goût, bel idéal et sens moral de John Ruskin, volent en éclat devant "l'esthétique physiologique". L'évolution comme "élément culturel nouveau" bouleversa la fin du XIXe, comme elle avait changé la donne en science, mais avec une chronologie qui lui fut propre.
L'Origine des espèces à partir d'un ascendant commun par sélection naturelle (1859) de Charles Darwin (1809-1882) fut un coup de tonnerre planétaire. L'évolution, en introduisant le temps infini et l'histoire dans le destin de l'homme, inspira romanciers et plasticiens. Le "chaînon manquant" lui doit beaucoup. Elle autorise pour Degas et Cormon la fluidité des corps et pour Redon et Carriès les bestiaires imaginaires.
Pour Böcklin, Moreau, Klinger, la Sécession viennoise, elle signe la parenté des êtres vivants ; pour les architectes, elle justifie le fonctionnalisme. Bon goût, bel idéal et sens moral de John Ruskin, volent en éclat devant "l'esthétique physiologique". L'évolution comme "élément culturel nouveau" bouleversa la fin du XIXe, comme elle avait changé la donne en science, mais avec une chronologie qui lui fut propre.