Changing Rio
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- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.38 kg
- Dimensions29,0 cm × 23,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-8321-0761-4
- EAN9782832107614
- Date de parution15/05/2016
- ÉditeurSlatkine (Editions)
Résumé
Pour obtenir l'organisation des Jeux olympiques de 2016, la ville de Rio de Janeiro a présenté en 2006 un dossier complet des objectifs qu'elle se fixait au cas où sa candidature serait retenue. Au-delà des équipements sportifs nécessaires, c'est toute la carte de la cité que les autorités ont décidé de redessiner, perçant de nouvelles lignes de transports publics rapides à travers l'agglomération afin de mieux relier entre eux les 12 millions d'habitants de la métropole.
C'est aussi une vaste entreprise de revitalisation du quartier du port, alors pratiquement à l'abandon, qui a été projetée afin de faire de cette région un nouveau pôle culturel et un nouveau centre d'affaires. Ici, l'idée était de redonner à la ville l'éclat qu'elle avait connu lorsqu'elle était capitale du pays, jusqu'en 1960, en rendant à son centre-ville, qui jouxte la mer, sa fonction de rayonnement économique et culturel. C'est enfin la mise sur pied d'une politique de pacification et de ré-urbanisation des favelas qui a été élaborée afin d'en finir si possible avec l'image de « ville divisée » (cidade partida) qui colle à la peau de Rio de Janeiro à cause des profondes inégalités sociales qui la caractérisent.
Dix ans plus tard, cet audacieux pari s'est-il concrétisé ? Rio ressortira-t-elle des Jeux de 2016 comme une ville grandie, modernisée harmonisée ? Est-ce que la vraisemblable réussite des Jeux en eux-mêmes réussira à se prolonger sous forme d'héritage tangible pour la cité ? Ou au contraire, ne se souviendra-t-on des JO de 2016 que pour leur volet sportif, sans que rien ne change significativement pour la ville elle-même ?
C'est aussi une vaste entreprise de revitalisation du quartier du port, alors pratiquement à l'abandon, qui a été projetée afin de faire de cette région un nouveau pôle culturel et un nouveau centre d'affaires. Ici, l'idée était de redonner à la ville l'éclat qu'elle avait connu lorsqu'elle était capitale du pays, jusqu'en 1960, en rendant à son centre-ville, qui jouxte la mer, sa fonction de rayonnement économique et culturel. C'est enfin la mise sur pied d'une politique de pacification et de ré-urbanisation des favelas qui a été élaborée afin d'en finir si possible avec l'image de « ville divisée » (cidade partida) qui colle à la peau de Rio de Janeiro à cause des profondes inégalités sociales qui la caractérisent.
Dix ans plus tard, cet audacieux pari s'est-il concrétisé ? Rio ressortira-t-elle des Jeux de 2016 comme une ville grandie, modernisée harmonisée ? Est-ce que la vraisemblable réussite des Jeux en eux-mêmes réussira à se prolonger sous forme d'héritage tangible pour la cité ? Ou au contraire, ne se souviendra-t-on des JO de 2016 que pour leur volet sportif, sans que rien ne change significativement pour la ville elle-même ?
Pour obtenir l'organisation des Jeux olympiques de 2016, la ville de Rio de Janeiro a présenté en 2006 un dossier complet des objectifs qu'elle se fixait au cas où sa candidature serait retenue. Au-delà des équipements sportifs nécessaires, c'est toute la carte de la cité que les autorités ont décidé de redessiner, perçant de nouvelles lignes de transports publics rapides à travers l'agglomération afin de mieux relier entre eux les 12 millions d'habitants de la métropole.
C'est aussi une vaste entreprise de revitalisation du quartier du port, alors pratiquement à l'abandon, qui a été projetée afin de faire de cette région un nouveau pôle culturel et un nouveau centre d'affaires. Ici, l'idée était de redonner à la ville l'éclat qu'elle avait connu lorsqu'elle était capitale du pays, jusqu'en 1960, en rendant à son centre-ville, qui jouxte la mer, sa fonction de rayonnement économique et culturel. C'est enfin la mise sur pied d'une politique de pacification et de ré-urbanisation des favelas qui a été élaborée afin d'en finir si possible avec l'image de « ville divisée » (cidade partida) qui colle à la peau de Rio de Janeiro à cause des profondes inégalités sociales qui la caractérisent.
Dix ans plus tard, cet audacieux pari s'est-il concrétisé ? Rio ressortira-t-elle des Jeux de 2016 comme une ville grandie, modernisée harmonisée ? Est-ce que la vraisemblable réussite des Jeux en eux-mêmes réussira à se prolonger sous forme d'héritage tangible pour la cité ? Ou au contraire, ne se souviendra-t-on des JO de 2016 que pour leur volet sportif, sans que rien ne change significativement pour la ville elle-même ?
C'est aussi une vaste entreprise de revitalisation du quartier du port, alors pratiquement à l'abandon, qui a été projetée afin de faire de cette région un nouveau pôle culturel et un nouveau centre d'affaires. Ici, l'idée était de redonner à la ville l'éclat qu'elle avait connu lorsqu'elle était capitale du pays, jusqu'en 1960, en rendant à son centre-ville, qui jouxte la mer, sa fonction de rayonnement économique et culturel. C'est enfin la mise sur pied d'une politique de pacification et de ré-urbanisation des favelas qui a été élaborée afin d'en finir si possible avec l'image de « ville divisée » (cidade partida) qui colle à la peau de Rio de Janeiro à cause des profondes inégalités sociales qui la caractérisent.
Dix ans plus tard, cet audacieux pari s'est-il concrétisé ? Rio ressortira-t-elle des Jeux de 2016 comme une ville grandie, modernisée harmonisée ? Est-ce que la vraisemblable réussite des Jeux en eux-mêmes réussira à se prolonger sous forme d'héritage tangible pour la cité ? Ou au contraire, ne se souviendra-t-on des JO de 2016 que pour leur volet sportif, sans que rien ne change significativement pour la ville elle-même ?
