Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Rares sont les artistes à avoir eu une relation aussi intense et prolongée que Camille Pissarro (1830-1903) et Paul Cézanne (1839-1906). Après leur...
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Rares sont les artistes à avoir eu une relation aussi intense et prolongée que Camille Pissarro (1830-1903) et Paul Cézanne (1839-1906). Après leur rencontre à Paris au cours de leurs études, dans les années 1860, ils nouèrent une amitié qui dura près d'un quart de siècle. Contrairement à Monet et Sisley, peintres de l'eau, Cézanne et Pissarro s'attachèrent à peindre la terre. Toute l'intensité de leur dialogue artistique se révèle dans leurs ouvres des années 1865 à 1885, donnant lieu à l'un des échanges artistiques les plus fascinants du dix-neuvième siècle. "Ce fut aussi cette année-là [1863] que je connus Cézanne. J'avais alors, aux Batignolles, [...] un petit atelier que je partageais avec Bazille. Celui-ci arriva, un jour, accompagné de deux jeunes gens : "Je t'amène deux fameuses recrues!" C'étaient Cézanne et Pissarro... " Auguste Renoir (selon Ambroise Vollard, Auguste Renoir, 1920) "Cézanne [...] a subi mon influence à Pontoise et moi la sienne. [...] Ce qu'il y a de curieux, c'est [...] la parenté qu'il y a dans certains paysages d'Auvers, Pontoise et les miens. Parbleu, nous étions toujours ensemble! mais ce qu'il y a de certain, chacun gardait la seule chose qui compte, "sa sensation"... ce serait facile à démontrer..." Pissarro à son fils Lucien, 22 novembre 1895