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Cézanne entre quatre murs. Le grand salon du jas de Bouffan de 1859 à 1899

Par : Bruno Ely, Karine Barbier
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  • Nombre de pages156
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • ISBN978-2-487941-02-1
  • EAN9782487941021
  • Date de parution31/07/2025
  • ÉditeurVenus Star Point

Résumé

C'est au coeur du grand salon de la bastide familiale que le jeune peintre donne libre cours à ses ambitions, en réalisant de vastes compositions murales, à la puissance expressive saisissante, témoignant déjà de sa volonté de rompre avec les conventions. Ces oeuvres monumentales, longtemps reléguées au second plan, connaissent un véritable renouveau grâce à la découverte d'archives inédites et de documents rares.
Arrachées à leur contexte, transposées et dispersées avant 1912 puis à nouveau vers 1960, elles retrouvent aujourd'hui leur éclat originel, replacées dans le cadre architectural qui leur donne tout leur sens et révèle la portée visionnaire de cette première étape cézannienne. Dans les années 1890, Cézanne consacre une série majeure aux Joueurs de cartes, figures paysannes puissantes et silencieuses, devenues emblématiques de son oeuvre.
Ces toiles, ni portraits ni scènes de genre, traduisent une quête de vérité dépouillée, portée par une peinture de plus en plus synthétique. La présente étude, croisée avec les découvertes récentes faites dans le grand salon du Jas de Bouffan, veut démontrer que les versions à deux joueurs y ont été réalisées. Un peu plus tard, ce lieu, redevenu atelier, aurait aussi accueilli une version des Grandes Baigneuses.
Par cette évolution du motif vers l'essentiel, Cézanne fait de ces paysans, comme de ses baigneuses, des piliers d'un art "solide et durable comme l'art des musées" .
C'est au coeur du grand salon de la bastide familiale que le jeune peintre donne libre cours à ses ambitions, en réalisant de vastes compositions murales, à la puissance expressive saisissante, témoignant déjà de sa volonté de rompre avec les conventions. Ces oeuvres monumentales, longtemps reléguées au second plan, connaissent un véritable renouveau grâce à la découverte d'archives inédites et de documents rares.
Arrachées à leur contexte, transposées et dispersées avant 1912 puis à nouveau vers 1960, elles retrouvent aujourd'hui leur éclat originel, replacées dans le cadre architectural qui leur donne tout leur sens et révèle la portée visionnaire de cette première étape cézannienne. Dans les années 1890, Cézanne consacre une série majeure aux Joueurs de cartes, figures paysannes puissantes et silencieuses, devenues emblématiques de son oeuvre.
Ces toiles, ni portraits ni scènes de genre, traduisent une quête de vérité dépouillée, portée par une peinture de plus en plus synthétique. La présente étude, croisée avec les découvertes récentes faites dans le grand salon du Jas de Bouffan, veut démontrer que les versions à deux joueurs y ont été réalisées. Un peu plus tard, ce lieu, redevenu atelier, aurait aussi accueilli une version des Grandes Baigneuses.
Par cette évolution du motif vers l'essentiel, Cézanne fait de ces paysans, comme de ses baigneuses, des piliers d'un art "solide et durable comme l'art des musées" .