Paru à Port-au-Prince en 1969, puis réédité en 1992 par les éditions Mémoire avant qu'elles ne déménagent au Québec et ne deviennent les éditions Mémoire d'encrier, Ces îles qui marchent est un long poème constitué de quatre chants. Le premier est celui du retour du poète, " celui qui s'en alla un jour et puis est revenu " - à son île (malgré la dictature de Duvalier). Fête des retrouvailles qui devient épopée du peuple d'Haïti depuis le temps des caciquats taïnos jusqu'à la glorieuse indépendance, amour dit au pays et à son peuple, à l'île tout entière sur les deux bords de la frontière.
Le second est mémoire du voyage au " pays de haute neige, cette terre où pleurent les conifères sous la morsure des cieux en chaîne ", lettre à une Hélène que le poète quitte " malgré les fastes de ses nuits ", mots pour les amis restés sous le " grand soleil patibulaire ". Le troisième chant est une ode à la Caraïbe, ensemble riche de sa nuée d'" îles nues ", d'" îles exilées tam-tamant le ciel pour une quête d'ondée pure ".
Le quatrième et dernier chant est une envolée vers " le temps de la rosée chantante ", une chanson par laquelle le poète célèbre sa terre et, à partir d'elle et avec elle, se projette vers les beaux lendemains : " Ô terre ma terre [... ] je voudrais être l'homme de tes sautsl'homme nouveau de tes gestes nouvellesl'homme entier debout dans ta germination de brasde projets de coeurs de pancartes "L'ensemble forme une oeuvre merveilleuse, foisonnante de procédés stylistiques, qui chante l'amour et la révolte, fait voeu d'abondance pour l'humanité, voeu de résurrection pour son île.
Paru à Port-au-Prince en 1969, puis réédité en 1992 par les éditions Mémoire avant qu'elles ne déménagent au Québec et ne deviennent les éditions Mémoire d'encrier, Ces îles qui marchent est un long poème constitué de quatre chants. Le premier est celui du retour du poète, " celui qui s'en alla un jour et puis est revenu " - à son île (malgré la dictature de Duvalier). Fête des retrouvailles qui devient épopée du peuple d'Haïti depuis le temps des caciquats taïnos jusqu'à la glorieuse indépendance, amour dit au pays et à son peuple, à l'île tout entière sur les deux bords de la frontière.
Le second est mémoire du voyage au " pays de haute neige, cette terre où pleurent les conifères sous la morsure des cieux en chaîne ", lettre à une Hélène que le poète quitte " malgré les fastes de ses nuits ", mots pour les amis restés sous le " grand soleil patibulaire ". Le troisième chant est une ode à la Caraïbe, ensemble riche de sa nuée d'" îles nues ", d'" îles exilées tam-tamant le ciel pour une quête d'ondée pure ".
Le quatrième et dernier chant est une envolée vers " le temps de la rosée chantante ", une chanson par laquelle le poète célèbre sa terre et, à partir d'elle et avec elle, se projette vers les beaux lendemains : " Ô terre ma terre [... ] je voudrais être l'homme de tes sautsl'homme nouveau de tes gestes nouvellesl'homme entier debout dans ta germination de brasde projets de coeurs de pancartes "L'ensemble forme une oeuvre merveilleuse, foisonnante de procédés stylistiques, qui chante l'amour et la révolte, fait voeu d'abondance pour l'humanité, voeu de résurrection pour son île.