Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lancé sur ses lignes intérieures, Jean-Bernard Pouy se livre à tous les aiguillages. Bifurcation d'époques et de lieux, identités que recoupent de...
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Lancé sur ses lignes intérieures, Jean-Bernard Pouy se livre à tous les aiguillages. Bifurcation d'époques et de lieux, identités que recoupent de parlantes initiales, il traverse les stations de son paysage.
Sur le quai de certaines gares, on croise Fausto Coppi en " poète Florentin du Dolce Stil Nuovo ". Plus loin, Nietzsche signe le numéro 2000 de la Série Noire, " dans le genre tueur hâve et parano galopante ". Derrière la vitre, les parents font toujours signe.
Simple question de rails, mais quand le machiniste du train s'appelle Gilles de Rais, on peut s'attendre à suivre de singuliers itinéraires.
" Pourquoi Gilles de Rais c'est moi ?
(...)
Parce qu'il y a un aveu "
C'est cet aveu qui couve au cœur des " Cendres chaudes ".