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Natalie est troublée. Entre un nouveau bébé, des prises médicamenteuses de morphine qui pourraient bien devenir addictives et le mystère de sa propre naissance, le tissu d’un univers de chintz se déchire. Les choses se tendent encore plus avec la réinstallation de la famille à Paris, en 1943, dans l’hôtel particulier de la rue d’Astorg. Comme l’aristocratie, le régime de Vichy était obsédé de généalogie : il comptait les grands-parents juifs.
En cette époque où Charles Swann aurait fini à Drancy, les cattleyas trempaient dans un vase d’acide. C’est là que Pauline Dreyfus promène son pinceau : autour d’une femme rongée par l’incertitude de son origine.
Très beau roman
Acheté sur un coup de tête, j'ai dévoré ce livre en 2 jours. Très beau roman sur l'indifférence, les convenances et le poids de la bienséance.
Belle écriture de Pauline DREYFUS, fluide, rythmée.
L'occupation allemande et les lois de Vichy subies par un couple aristocrate riche en résidence à cannes et à Paris. Pourtant, tout n'est pas aussi lisse que cela n'y parait.
Ce sont des choses qui arrivent...