Ce rien que moi dur et glacial : Hélène Schjerfbeck

Par : André Hirt

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  • Nombre de pages209
  • PrésentationRelié
  • Poids0.38 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-35088-049-5
  • EAN9782350880495
  • Date de parution10/03/2012
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Helène Schjerfbeck (1862-1946) a beaucoup peint, surtout une série d'autoportraits dans lesquels elle a étendu, en sa féminité, sa psychè, en ne cessant de la creuser, de la gratter jusqu'à l'os, jusqu'à la manifestation de ce que l'art est refus de la représentation, plutôt appel obstiné en soi de figures venues de rien. En parcourant la série, on songe inévitablement à la mort et à ses signes, alors qu'on doit voir aussi les couleurs tremblantes et toujours désirantes de la vie, par exemple sur les lèvres rouges.
"Peut-être, l'artiste n'a-t-il qu'à pénétrer en lui-même dans ce rien que moi dur et glacial". "Je ne suis rien, absolument rien, tout ce que je désire faire, c'est peindre, chercher. - Ce doit être ceci qui fait la grandeur des peintres, de sorte qu'ils ne vieillissent jamais : le fait qu'il y a toujours encore quelque chose à conquérir". Cette peinture incomparable et radicale fait l'objet, dans ce livre - le premier essai consacré en français à Hélène Schjerfbeck -, d'une expérience du regard et d'une tentative de rencontre avec ce que les autoportraits manifestent d'une subjectivité en question jusqu'à la torture, qui a interpellé le spectateur stupéfait et étrangement concerné.
Celui-ci s'engouffre à son tour, avec ses moyens philosophiques, dans la vérité inquiète du portrait réel et impossible.
Helène Schjerfbeck (1862-1946) a beaucoup peint, surtout une série d'autoportraits dans lesquels elle a étendu, en sa féminité, sa psychè, en ne cessant de la creuser, de la gratter jusqu'à l'os, jusqu'à la manifestation de ce que l'art est refus de la représentation, plutôt appel obstiné en soi de figures venues de rien. En parcourant la série, on songe inévitablement à la mort et à ses signes, alors qu'on doit voir aussi les couleurs tremblantes et toujours désirantes de la vie, par exemple sur les lèvres rouges.
"Peut-être, l'artiste n'a-t-il qu'à pénétrer en lui-même dans ce rien que moi dur et glacial". "Je ne suis rien, absolument rien, tout ce que je désire faire, c'est peindre, chercher. - Ce doit être ceci qui fait la grandeur des peintres, de sorte qu'ils ne vieillissent jamais : le fait qu'il y a toujours encore quelque chose à conquérir". Cette peinture incomparable et radicale fait l'objet, dans ce livre - le premier essai consacré en français à Hélène Schjerfbeck -, d'une expérience du regard et d'une tentative de rencontre avec ce que les autoportraits manifestent d'une subjectivité en question jusqu'à la torture, qui a interpellé le spectateur stupéfait et étrangement concerné.
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