Peu adepte des romans policiers et autres thrillers en tous genres, je me suis laissée convaincre de lire ce premier polar d'une nouvelle auteure. Et tant mieux, bien m'en a pris. L'action se déroule dans un petit village du Bocage où le Commissaire Marsac est venu se ressourcer pour fuir Paris et ses noirceurs. Hélas le crime n'a pas de lieux de prédilection et il se retrouve mêlé malgré lui à l'enquête sur le meurtre d'une vieille femme qu'il a connu dans sa jeunesse. L'auteur nous plonge de la psyché de ses personnages, nous dévoilant un à un comme l'on se dénude, leurs sentiments, leurs secrets, leurs blessures. La notion de perte est ici analysée de la plus juste des façons. La perte des illusions celle qui a fait dire à Hélène Grémillon que ce sont les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais que le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination est pire encore. Et puis celle plus douloureuse encore d'une partie de notre identité voire même de notre humanité que parfois les chemins de la vie nous enlèvent par lambeaux malgré nous, en ne laissant dans notre âme qu'une coquille vide de sens remplie de peurs et de traumatismes. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman et l'écriture d'Elsa Roch, l'alternance entre les chapitres courts et ceux plus long, le mélange de style, les citations qui tels des fils rouges jonchent le cours de l'intrigue. Je ne regrette vraiment pas de m'être laissée persuadée et d'avoir plongé dans ce polar.
Peu adepte des romans policiers et autres thrillers en tous genres, je me suis laissée convaincre de lire ce premier polar d'une nouvelle auteure. Et tant mieux, bien m'en a pris. L'action se déroule dans un petit village du Bocage où le Commissaire Marsac est venu se ressourcer pour fuir Paris et ses noirceurs. Hélas le crime n'a pas de lieux de prédilection et il se retrouve mêlé malgré lui à l'enquête sur le meurtre d'une vieille femme qu'il a connu dans sa jeunesse. L'auteur nous plonge de la psyché de ses personnages, nous dévoilant un à un comme l'on se dénude, leurs sentiments, leurs secrets, leurs blessures. La notion de perte est ici analysée de la plus juste des façons. La perte des illusions celle qui a fait dire à Hélène Grémillon que ce sont les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais que le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination est pire encore. Et puis celle plus douloureuse encore d'une partie de notre identité voire même de notre humanité que parfois les chemins de la vie nous enlèvent par lambeaux malgré nous, en ne laissant dans notre âme qu'une coquille vide de sens remplie de peurs et de traumatismes. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman et l'écriture d'Elsa Roch, l'alternance entre les chapitres courts et ceux plus long, le mélange de style, les citations qui tels des fils rouges jonchent le cours de l'intrigue. Je ne regrette vraiment pas de m'être laissée persuadée et d'avoir plongé dans ce polar.