Souvent, la poésie ressemble à ces chantiers de fouille, à ces explorations dans les épaisseurs de la langue où l'on espère découvrir, comme l'écrit Grégoire Laurent - Huyghues - Beaufond, "cette langue la mienne" : une parole unique, aux rythmes et constructions inouïs, qui permet de voir le monde à nouveau. D'en refaire la traversée, depuis les déserts jusqu'aux mers. Ce qui pousse la langue ressemble au journal de bord d'un orpailleur qui aurait fait une découverte inestimable et nous inviterait, à notre tour, à nous en saisir : "inventez, s'il vous plaît, votre histoire".
Souvent, la poésie ressemble à ces chantiers de fouille, à ces explorations dans les épaisseurs de la langue où l'on espère découvrir, comme l'écrit Grégoire Laurent - Huyghues - Beaufond, "cette langue la mienne" : une parole unique, aux rythmes et constructions inouïs, qui permet de voir le monde à nouveau. D'en refaire la traversée, depuis les déserts jusqu'aux mers. Ce qui pousse la langue ressemble au journal de bord d'un orpailleur qui aurait fait une découverte inestimable et nous inviterait, à notre tour, à nous en saisir : "inventez, s'il vous plaît, votre histoire".