Ce que savait Jennie

Par : Gérard Mordillat

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7021-4332-2
  • EAN9782702143322
  • Date de parution22/08/2012
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

A vingt-trois ans, Jennie n'a qu'un but dans la vie : réunir ses soeurs et son frère dispersés dans des familles d'accueil et un foyer afin de les emmener voir la mer depuis les. falaises d'Etretat. Au cours de cette quête à travers la France, Jennie va rencontrer Quincy, un acteur qui ne veut plus l'être. Lui aussi est animé d'une volonté sans faille : venger le suicide de sa mère. Unis face au pire et portés par une détermination farouche, ces amants tragiques mettront tout en oeuvre pour parvenir à leurs fins.
Un récit incarné par une héroïne bouleversante et sublime, où l'espoir mène tout droit à la folie.
A vingt-trois ans, Jennie n'a qu'un but dans la vie : réunir ses soeurs et son frère dispersés dans des familles d'accueil et un foyer afin de les emmener voir la mer depuis les. falaises d'Etretat. Au cours de cette quête à travers la France, Jennie va rencontrer Quincy, un acteur qui ne veut plus l'être. Lui aussi est animé d'une volonté sans faille : venger le suicide de sa mère. Unis face au pire et portés par une détermination farouche, ces amants tragiques mettront tout en oeuvre pour parvenir à leurs fins.
Un récit incarné par une héroïne bouleversante et sublime, où l'espoir mène tout droit à la folie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Décevant
En l'an 2000, Jennie a 13 ans. Elle vit avec sa mère Olga et sa demi-soeur Malorie dans la maison de Mike, une maison éternellement en travaux, coincée entre la voie ferrée, le cimetière et la Nationale. Jennie déteste Mike mais elle adore Malorie, petit bout de 4 ans qui ne la quitte pas d'une semelle. Trois ans plus tard, Jennie a 16 ans. Elle vit toujours avec sa mère dans la maison de Mike mais Mike n'est plus là. C'est Slimane, passé du statut d'ami à celui de colocataire qui est maintenant le compagnon d'Olga. C'est un homme doux et bon, très différent de Mike et Jennie l'aime bien.La famille s'est agrandie avec l'arrivée de Saïda et Hakim, deux nouveaux bébés que Malorie aime de toutes ses forces et dont elle s'occupe comme une "petite maman". En 2010, Jennie a 23 ans. Elle a vécu bien des drames et de sa famille, il ne reste plus rien. Il est l'heure désormais de régler ses comptes et de retrouver ses frère et soeurs éparpillés aux quatre coins du pays par les services sociaux. Par hasard, dans un train, elle rencontre Quincy, un jeune acteur qui lui aussi a des comptes à régler. C'est avec lui qu'elle espère aller voir la mer à Etretat, en famille, comme Olga l'avait promis. Je trouve particulièrement ignominieux la façon dont les services sociaux séparent les fratries quand il n'y a plus de famille pour les recueillir. Les aînés perdent le contact avec les plus petits qui finissent par les oublier. Combien d'enfances sont perturbées, gâchées, par la désintégration de ses liens familiaux? C'est un peu comme si on leur volait leur histoire, leur passé....Je suis très sensibilisée par se sujet et pourtant ce récit m'a laissée froide. Trop court, trop noir, trop tout. Toute cette misère humaine, tous ces malheurs accumulés, toute cette folie ont saturé mon cerveau et au bout d'un moment je n'y croyais plus et j'avais hâte de passer à quelque chose de plus gai. De Gérard MORDILLAT, j'avais adoré Les vivants et les morts qui ne faisait pas non plus dans le rose bonbon mais dont les personnages étaient plus travaillés. Ici, on survole les personnalités, la psychologie. Une déception.
En l'an 2000, Jennie a 13 ans. Elle vit avec sa mère Olga et sa demi-soeur Malorie dans la maison de Mike, une maison éternellement en travaux, coincée entre la voie ferrée, le cimetière et la Nationale. Jennie déteste Mike mais elle adore Malorie, petit bout de 4 ans qui ne la quitte pas d'une semelle. Trois ans plus tard, Jennie a 16 ans. Elle vit toujours avec sa mère dans la maison de Mike mais Mike n'est plus là. C'est Slimane, passé du statut d'ami à celui de colocataire qui est maintenant le compagnon d'Olga. C'est un homme doux et bon, très différent de Mike et Jennie l'aime bien.La famille s'est agrandie avec l'arrivée de Saïda et Hakim, deux nouveaux bébés que Malorie aime de toutes ses forces et dont elle s'occupe comme une "petite maman". En 2010, Jennie a 23 ans. Elle a vécu bien des drames et de sa famille, il ne reste plus rien. Il est l'heure désormais de régler ses comptes et de retrouver ses frère et soeurs éparpillés aux quatre coins du pays par les services sociaux. Par hasard, dans un train, elle rencontre Quincy, un jeune acteur qui lui aussi a des comptes à régler. C'est avec lui qu'elle espère aller voir la mer à Etretat, en famille, comme Olga l'avait promis. Je trouve particulièrement ignominieux la façon dont les services sociaux séparent les fratries quand il n'y a plus de famille pour les recueillir. Les aînés perdent le contact avec les plus petits qui finissent par les oublier. Combien d'enfances sont perturbées, gâchées, par la désintégration de ses liens familiaux? C'est un peu comme si on leur volait leur histoire, leur passé....Je suis très sensibilisée par se sujet et pourtant ce récit m'a laissée froide. Trop court, trop noir, trop tout. Toute cette misère humaine, tous ces malheurs accumulés, toute cette folie ont saturé mon cerveau et au bout d'un moment je n'y croyais plus et j'avais hâte de passer à quelque chose de plus gai. De Gérard MORDILLAT, j'avais adoré Les vivants et les morts qui ne faisait pas non plus dans le rose bonbon mais dont les personnages étaient plus travaillés. Ici, on survole les personnalités, la psychologie. Une déception.
Et l'amour ?
Ce livre nous dévoile 10 ans de la vie de Jennie (à qui je rend sa majuscule). En 220 pages, cela peut paraître assez peu et pourtant cet ouvrage est riche, dense, cru, il fleure bon cette chienne de vie. Et oui car l'existence pour Jennie n'est pas vraiment un long fleuve tranquille (sinon pourquoi écrire dessus ? on pourrait presque alors se poser la question, mais là n'est pas le propos). Plus qu'une grande soeur, Jennie est une incarnation de l'instinct maternel envers ses trois enfants en bas âge dont d'ailleurs elle avait l'habitude de s'occuper durant les absences de leur mère. Ce n'est pourtant pas si évident quand on n'a que 16 ans, un petit ami, une vie d'adolescente vaille que vaille, tant de découvertes à faire pour se construire… Et même les années qui vont passer ne changeront pas cet état d'esprit. C'est que Jennie aime aller jusqu'au bout des choses, surtout quand elles sont aussi essentielles. Jennie est une sauvageonne, qui ne se laisse pas facilement approcher, qui ne laisse pas indifférent pour peu que l'on ait encore un peu de compassion pour autrui. Portrait d'une jeune fille pas comme les autres, ce livre est aussi une description sans compromis de notre société actuelle qui est dure, cruelle, injuste et ne laisse pas de place aux plus faibles. qui manque de tout, mais aussi et surtout de l'essentiel (pas forcément matériel, mais avec des sentiments). Ce livre m'a touché, mas en même temps, je m'en suis protégée donc j'imagine que je suis passée à côté de certains petits messages que voulait faire passer son auteur. Trop de violence, trop sentiments durs et pas assez d'amour… J'ai dressé mon drapeau blanc et j'ai rendu les armes sans pour autant quitter mon nid douillet. Pas envie d'être blessée de nouveau donc… Et la tendresse bordel !!!! Voilà qui résumerait bien ce roman social où on a un formidable personnage féminin qui n'abandonne jamais.
Ce livre nous dévoile 10 ans de la vie de Jennie (à qui je rend sa majuscule). En 220 pages, cela peut paraître assez peu et pourtant cet ouvrage est riche, dense, cru, il fleure bon cette chienne de vie. Et oui car l'existence pour Jennie n'est pas vraiment un long fleuve tranquille (sinon pourquoi écrire dessus ? on pourrait presque alors se poser la question, mais là n'est pas le propos). Plus qu'une grande soeur, Jennie est une incarnation de l'instinct maternel envers ses trois enfants en bas âge dont d'ailleurs elle avait l'habitude de s'occuper durant les absences de leur mère. Ce n'est pourtant pas si évident quand on n'a que 16 ans, un petit ami, une vie d'adolescente vaille que vaille, tant de découvertes à faire pour se construire… Et même les années qui vont passer ne changeront pas cet état d'esprit. C'est que Jennie aime aller jusqu'au bout des choses, surtout quand elles sont aussi essentielles. Jennie est une sauvageonne, qui ne se laisse pas facilement approcher, qui ne laisse pas indifférent pour peu que l'on ait encore un peu de compassion pour autrui. Portrait d'une jeune fille pas comme les autres, ce livre est aussi une description sans compromis de notre société actuelle qui est dure, cruelle, injuste et ne laisse pas de place aux plus faibles. qui manque de tout, mais aussi et surtout de l'essentiel (pas forcément matériel, mais avec des sentiments). Ce livre m'a touché, mas en même temps, je m'en suis protégée donc j'imagine que je suis passée à côté de certains petits messages que voulait faire passer son auteur. Trop de violence, trop sentiments durs et pas assez d'amour… J'ai dressé mon drapeau blanc et j'ai rendu les armes sans pour autant quitter mon nid douillet. Pas envie d'être blessée de nouveau donc… Et la tendresse bordel !!!! Voilà qui résumerait bien ce roman social où on a un formidable personnage féminin qui n'abandonne jamais.
  • Emouvant
  • Irritant
  • XXIe siècle
  • Crispant
Trop de combats à la fois.
Gérard Mordillat, notamment avec son texte primé 'Des vivants et des morts', nous a souvent prouvé son talent pour la peinture sociale. Ses écrits, fidèles à la rudesse du monde ouvrier, mettent en avant l'humain et ses nombreux combats pour rester vivant et digne. "Ce que savait Jennie" s'imprègne dès les premières pages d'une réalité crue d'un groupe d'amis qui travaillent dans le bâtiment. Ils sont rassemblés autour de Mike pour ses 40 ans. Certains sont mariés, d'autres pas, pères ou beaux pères de fratries plus ou moins grandes.Tous s'accrochent à leur boulot, comme à une bouée, les préservant encore d'une chute inévitable. L'alcool aidant, cette fête tourne vite au drame, et c'est le destin de tous qui chavire. Le lecteur s'accroche alors à Jennie, belle-fille de Mike, dans une course vers la folie. Icône martyre d'une société en souffrance, la jeune fille sombre dans la violence et la destruction. Des sujets pourtant essentiels et tellement d'actualité sont abordés dans ce roman comme le placement des enfants en famille d'accueil, le capitalisme et ses conséquences dévastatrices sur l'humain, une société égoïste qui s'étouffe... Gérard Mordillat nous ensevelie sous les drames, on manque d'air et les évènements contés perdent en crédibilité.
Gérard Mordillat, notamment avec son texte primé 'Des vivants et des morts', nous a souvent prouvé son talent pour la peinture sociale. Ses écrits, fidèles à la rudesse du monde ouvrier, mettent en avant l'humain et ses nombreux combats pour rester vivant et digne. "Ce que savait Jennie" s'imprègne dès les premières pages d'une réalité crue d'un groupe d'amis qui travaillent dans le bâtiment. Ils sont rassemblés autour de Mike pour ses 40 ans. Certains sont mariés, d'autres pas, pères ou beaux pères de fratries plus ou moins grandes.Tous s'accrochent à leur boulot, comme à une bouée, les préservant encore d'une chute inévitable. L'alcool aidant, cette fête tourne vite au drame, et c'est le destin de tous qui chavire. Le lecteur s'accroche alors à Jennie, belle-fille de Mike, dans une course vers la folie. Icône martyre d'une société en souffrance, la jeune fille sombre dans la violence et la destruction. Des sujets pourtant essentiels et tellement d'actualité sont abordés dans ce roman comme le placement des enfants en famille d'accueil, le capitalisme et ses conséquences dévastatrices sur l'humain, une société égoïste qui s'étouffe... Gérard Mordillat nous ensevelie sous les drames, on manque d'air et les évènements contés perdent en crédibilité.
Opération Macron
Eric Stemmelen
Grand Format
19,40 €
Propriété
Christophe Clerc, Gérard Mordillat
E-book
17,99 €
Les Exaltés
Gérard Mordillat
E-book
14,99 €
Les exaltés
Gérard Mordillat
Grand Format
21,50 €
La guerre des paysans
Gérard Mordillat, Eric Liberge
E-book
15,99 €