Ce que France veut Afrique veut : le cas de la Côte d'Ivoire. Mais qui a dit de l'Afrique a besoin des libertés fondamentales ?

Par : Calixte Baniafouna

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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-56703-0
  • EAN9782296567030
  • Date de parution01/12/2011
  • CollectionIREA
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qui a osé dire cela ? Dans le train de la mondialisation déjà en marche… Ce serait trop demander aux Africains que de quitter leur confortable siège de brakeman pour celui du mécanicien de locomotive. Non. A chacun sa place. Le mécanicien de locomotive donne les ordres, le brakeman serre les freins. Tout ce qu'il peut faire d'autre, c'est de participer à la "manoeuvre" du convoi. Toute autre demande est purement et simplement illicite car sortant du périmètre de sa fonction.
La gestion de la crise ivoirienne, où l'on a vu l'UA, la CEDEAO, l'UEMOA, les chefs d'Etat et les intellectuels africains, en totale incapacité de proposer une solution autre que celle de Nicolas Sarkozy (Gbagbo doit partir), aura été une parfaite illustration de la place des Africains dans le train de la mondialisation. A peine finissent-ils de dire "nous sommes indépendants" qu'ils entendent l'écho de leur propre voix soutenir le contraire.
Et l'on se surprend à répéter avec eux que "oui, nous demeurons assurément assujettis". La crise ivoirienne a ainsi ouvert les yeux à de nombreux Africains autant qu'elle en a fermés beaucoup avec du bandeau noir… Et ce, pour bien longtemps encore !
Qui a osé dire cela ? Dans le train de la mondialisation déjà en marche… Ce serait trop demander aux Africains que de quitter leur confortable siège de brakeman pour celui du mécanicien de locomotive. Non. A chacun sa place. Le mécanicien de locomotive donne les ordres, le brakeman serre les freins. Tout ce qu'il peut faire d'autre, c'est de participer à la "manoeuvre" du convoi. Toute autre demande est purement et simplement illicite car sortant du périmètre de sa fonction.
La gestion de la crise ivoirienne, où l'on a vu l'UA, la CEDEAO, l'UEMOA, les chefs d'Etat et les intellectuels africains, en totale incapacité de proposer une solution autre que celle de Nicolas Sarkozy (Gbagbo doit partir), aura été une parfaite illustration de la place des Africains dans le train de la mondialisation. A peine finissent-ils de dire "nous sommes indépendants" qu'ils entendent l'écho de leur propre voix soutenir le contraire.
Et l'on se surprend à répéter avec eux que "oui, nous demeurons assurément assujettis". La crise ivoirienne a ainsi ouvert les yeux à de nombreux Africains autant qu'elle en a fermés beaucoup avec du bandeau noir… Et ce, pour bien longtemps encore !
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