Ce que chaque jour fait de veuves. Journal d'un artilleur 1914-1916

Par : Ivan Cassagnau
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  • Nombre de pages140
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,5 cm × 19,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-283-02006-9
  • EAN9782283020067
  • Date de parution12/09/2003
  • Collectionbuchet/chastel
  • ÉditeurBuchet-Chastel
  • PréfacierNicolas Cassagnau

Résumé

Comme elle est lointaine déjà, cette date fatale du 2 août ! Et pourtant, comme elle est proche encore ! Elle a coupé ma vie. jusque-là, je menais une existence heureuse. Je ne le savais pas, mais je le reconnais maintenant. À dater de ce jour, j'ai connu plus de soucis, d'angoisses, de peines et de deuils que pendant mes vingt-quatre années de vie. En 1914, l'artilleur Ivan Cassagnau quitte son Sud-Ouest natal pour rejoindre les contreforts des Vosges. Scrupuleusement, il note, dans un récit factuel dépourvu de tout commentaire, les détails de la boucherie dans laquelle sont jetés des millions d'hommes. Au début sur un ton détaché, sans y croire vraiment, puis, au fur et à mesure que les morts deviennent plus nombreux que les vivants, avec une froideur qui constitue sa seule défense. C'est une guerre d'un autre âge, où les chevaux souffrent autant que les hommes, où l'infanterie et l'artillerie occupent la place maintenant dévolue à l'aviation et à l'électronique. Mais on y retrouve les avilissements d'aujourd'hui et d'hier : la dépendance vis-à-vis des besoins physiologiques les plus simples, la négation des valeurs sociales et de la vie humaine, la place de la propagande enfin. Etabli à partir de " Mémoires " authentiques, ce journal de guerre d'un artilleur s'arrête à Verdun, où fut blessé l'auteur du manuscrit.
Comme elle est lointaine déjà, cette date fatale du 2 août ! Et pourtant, comme elle est proche encore ! Elle a coupé ma vie. jusque-là, je menais une existence heureuse. Je ne le savais pas, mais je le reconnais maintenant. À dater de ce jour, j'ai connu plus de soucis, d'angoisses, de peines et de deuils que pendant mes vingt-quatre années de vie. En 1914, l'artilleur Ivan Cassagnau quitte son Sud-Ouest natal pour rejoindre les contreforts des Vosges. Scrupuleusement, il note, dans un récit factuel dépourvu de tout commentaire, les détails de la boucherie dans laquelle sont jetés des millions d'hommes. Au début sur un ton détaché, sans y croire vraiment, puis, au fur et à mesure que les morts deviennent plus nombreux que les vivants, avec une froideur qui constitue sa seule défense. C'est une guerre d'un autre âge, où les chevaux souffrent autant que les hommes, où l'infanterie et l'artillerie occupent la place maintenant dévolue à l'aviation et à l'électronique. Mais on y retrouve les avilissements d'aujourd'hui et d'hier : la dépendance vis-à-vis des besoins physiologiques les plus simples, la négation des valeurs sociales et de la vie humaine, la place de la propagande enfin. Etabli à partir de " Mémoires " authentiques, ce journal de guerre d'un artilleur s'arrête à Verdun, où fut blessé l'auteur du manuscrit.