Un grand merci à Entrée livre et aux librairies Decitre pour m'avoir, dans le cadre de l'opération "Coups de cœur des lecteurs", offert l'opportunité de découvrir ce livre en avant-première.
L'amoureuse des mots que je suis a inévitablement été séduite par le titre. J'ai pour autant abandonné ce livre en page 52. Non pas qu'il soit mal écrit ; loin de là même. Il en va seulement de certains livres qui n'arrivent pas au bon moment dans un parcours existentiel. Je sais toutefois que tôt ou tard, je le reprendrai...
Si la quête entreprise par Matthieu Mégevand de mettre en mots l'indicible est passionnante - qui n'a jamais été confronté à l'apparent et frustrant vide linguistique, notamment dans le registre émotionnel ? -, son point de départ est dur, pour ne pas dire insoutenable : le décès de vingt-deux enfants dans un accident d'autocar à Sierre, en Suisse, le 13 mars 2012.
Pourquoi ce choix, alors qu'au regard du peu que j'ai lu, l'auteur n'apparaît pas touché de prêt par ce drame - si tant est que l'on puisse rester indifférent à une telle tragédie... ? Il me semble pourtant que la mort n'est pas le seul sujet sur lequel le verbe fait souvent défaut. Mais peut-être ne sommes-nous égaux que devant cet insoutenable fin ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas réussi, à cet instant de ma vie, à tenter de rationaliser le sujet en compagnie de l'auteur. Je n'ai eu ni la force de plonger dans les maux, ni l'envie d'en trouver les mots.
Disons que cette lecture s'adresse aux passionnés de la langue française mais que la confrontation de cette aporie mettant en question la puissance ou l'impuissance des mots est, à mon sens, à entreprendre de préférence en période de santé morale autant que physique. Ce défi terminologique est initié par un événement par trop tragique ; le mystère reste entier.
Un grand merci à Entrée livre et aux librairies Decitre pour m'avoir, dans le cadre de l'opération "Coups de cœur des lecteurs", offert l'opportunité de découvrir ce livre en avant-première.
L'amoureuse des mots que je suis a inévitablement été séduite par le titre. J'ai pour autant abandonné ce livre en page 52. Non pas qu'il soit mal écrit ; loin de là même. Il en va seulement de certains livres qui n'arrivent pas au bon moment dans un parcours existentiel. Je sais toutefois que tôt ou tard, je le reprendrai...
Si la quête entreprise par Matthieu Mégevand de mettre en mots l'indicible est passionnante - qui n'a jamais été confronté à l'apparent et frustrant vide linguistique, notamment dans le registre émotionnel ? -, son point de départ est dur, pour ne pas dire insoutenable : le décès de vingt-deux enfants dans un accident d'autocar à Sierre, en Suisse, le 13 mars 2012.
Pourquoi ce choix, alors qu'au regard du peu que j'ai lu, l'auteur n'apparaît pas touché de prêt par ce drame - si tant est que l'on puisse rester indifférent à une telle tragédie... ? Il me semble pourtant que la mort n'est pas le seul sujet sur lequel le verbe fait souvent défaut. Mais peut-être ne sommes-nous égaux que devant cet insoutenable fin ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas réussi, à cet instant de ma vie, à tenter de rationaliser le sujet en compagnie de l'auteur. Je n'ai eu ni la force de plonger dans les maux, ni l'envie d'en trouver les mots.
Disons que cette lecture s'adresse aux passionnés de la langue française mais que la confrontation de cette aporie mettant en question la puissance ou l'impuissance des mots est, à mon sens, à entreprendre de préférence en période de santé morale autant que physique. Ce défi terminologique est initié par un événement par trop tragique ; le mystère reste entier.