Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Skipper se définit lui-même comme un " amoureux ". Pauvre Skipper ! Tout est raté chez lui, il est entouré de morts, de mutins, de violeurs ; et il...
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Skipper se définit lui-même comme un " amoureux ". Pauvre Skipper ! Tout est raté chez lui, il est entouré de morts, de mutins, de violeurs ; et il geint, il se désespère, il ne cesse de s'apitoyer sur lui et sur sa fille Cassandra. C'est pour elle surtout qu'il rêve de rédemptions diverses, et qu'il aspirera à vivre enfin harmonieusement sur une île déchiquetée au large des côtes du Maine. Mais même là, Skipper échouera lamentablement : l' " île d'amour " se révèlera peuplée de veuves lascives, de pêcheurs lubriques -et d'adolescents arriérés empressés à satisfaire les besoins sexuels de Cassandra qui finira par se suicider. On retrouvera dans Cassandra l'écriture à la fois tourmentée et lumineuse de Hawkes qui publiait là son quatrième roman (publié à New York en 1964), après le terrifiant Gluau et juste avant Les Oranges de sang qui allaient apporter à son auteur la renommée internationale.