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Georges-Henri Morin, peintre, poète et essayiste, parvint à effectuer un voyage privé – mais en tant que "non sympathisant" – dans ce pays fermé qu'est l'Albanie en 1987. Ceci lui vaut d'être suivi par les sbires de la police secrète, la "Sigurimi", et par les petites voitures immatriculées Tirana 00. C'est sous la forme de versets qu'il nous livre ses impressions et ses pensées. [...] Il ne verse jamais dans la dérision ou le mépris.
Chaque texte contient non seulement un regard de peintre et de poète mais une gravité et une émotion vraies. Ses instantanés ont la profondeur d'une tristesse contenue et lucide, qui s'attache à saisir l'incompréhensible. " (Jean-Paul Champseix, La Quinzaine littéraire, 2012)