Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tous les éléments constitutifs de l'identité de Carmen Perrin en tant qu'artiste - son usage délibéré de matériaux industriels, sa référence...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Tous les éléments constitutifs de l'identité de Carmen Perrin en tant qu'artiste - son usage délibéré de matériaux industriels, sa référence aux mouvements de son propre corps, sa perception de l'univers en tant qu'interaction des forces, sa compréhension de ce que signifie un marquage du territoire et son aspiration à produire un art plus responsable socialement - m'ont amenée à croire, il y a de cela vingt ans, qu'un jour elle cesserait de créer des objets discrets destinés à être contemplés dans un musée ou une galerie, et qu'elle se mettrait à travailler à plus grande (mais non moins humaine) échelle, dans des espaces publics. Carmen Perrin aborde ces " situations publiques " avec les mêmes perspectives, motivation et intensité que celles qui ont animé le travail de ses débuts. En s'attelant à cette interaction complexe entre besoins humains et contraintes techniques, à l'échelle publique sans compromettre son identité artistique, elle atteint les objectifs qu'elle s'était fixés il y a environ vingt ans. Non seulement les projets publics qu'elle a réalisés depuis plus de dix ans sont accessibles à un vaste nombre d'usagers, mais l'artiste leur propose aussi de subtils " événements " esthétiques qui transforment leur vie quotidienne.
MARGIT ROWELL