Carlos Sorin, filmer pour rêver

Par : Françoise Heitz

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  • Nombre de pages197
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-915271-56-0
  • EAN9782915271560
  • Date de parution21/12/2012
  • CollectionStudia Remensia
  • ÉditeurPresses Universitaires Reims
  • PréfacierEduardo Rodriguez Merchan

Résumé

Carlos Sorin est un cinéaste argentin reconnu, dont l'oeuvre atypique, rendue célèbre en Europe par Historias minimas (2002) et Bombon el perro (2004) n'avait pas fait jusqu'à présent l'objet d'une étude approfondie. Cet ouvrage se propose de combler cette lacune. L'univers fictionnel du réalisateur échappe à tout enfermement, en dépit de son apparente simplicité. Sa filmographie s'inscrit d'emblée dans la société de son pays, qu'il dépeint de façon attachante dans un style qui lui est propre (lyrisme discret dans le filmage des paysages patagons), et selon des modalités particulières : équipe technique réduite, tournage avec un mixte d'acteurs et de non-professionnels, et liberté de mouvement rendue possible par la création de sa propre maison de production.
La solidarité avec les oubliés du continent va de pair avec la profondeur de la réflexion sur la condition humaine (personnages en quête de chimères, tentation de la folie), mais aussi avec un humour léger et poétique, parfois hilarant dans la parodie de documentaire que constitue La era del nandu. Un art qui fuit les étiquettes, cultive les paradoxes, et s'interroge sur l'essence du cinéma.
Carlos Sorin est un cinéaste argentin reconnu, dont l'oeuvre atypique, rendue célèbre en Europe par Historias minimas (2002) et Bombon el perro (2004) n'avait pas fait jusqu'à présent l'objet d'une étude approfondie. Cet ouvrage se propose de combler cette lacune. L'univers fictionnel du réalisateur échappe à tout enfermement, en dépit de son apparente simplicité. Sa filmographie s'inscrit d'emblée dans la société de son pays, qu'il dépeint de façon attachante dans un style qui lui est propre (lyrisme discret dans le filmage des paysages patagons), et selon des modalités particulières : équipe technique réduite, tournage avec un mixte d'acteurs et de non-professionnels, et liberté de mouvement rendue possible par la création de sa propre maison de production.
La solidarité avec les oubliés du continent va de pair avec la profondeur de la réflexion sur la condition humaine (personnages en quête de chimères, tentation de la folie), mais aussi avec un humour léger et poétique, parfois hilarant dans la parodie de documentaire que constitue La era del nandu. Un art qui fuit les étiquettes, cultive les paradoxes, et s'interroge sur l'essence du cinéma.