Captives sous la Terreur. Suivi de Souvenirs de la princesse de Tarente, 1789-1792 et de Mémoires de Madame Elliott sur la Révolution française

Par : Louise-Emmanuelle de Châtillon, Grace Dalrymple Elliott

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  • Nombre de pages353
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7152-5658-3
  • EAN9782715256583
  • Date de parution13/05/2021
  • CollectionLe Temps retrouvé
  • ÉditeurMercure de France
  • Directeur de publicationSandrine Fillipetti

Résumé

"[... ] une fois ou deux je demandai à ce geôlier un peu d'eau chaude pour me laver. "Cela n'a pas le sens commun, m'avait-il répondu, rien ne peut vous sauver des mains du bourreau, et comme elles sont fort sales, vous n'avez pas besoin de vous laver"". Témoins privilégiés de la Révolution à Paris, toutes deux prisonnières ayant survécu à la Terreur, Louise-Emmanuelle de Châtillon, princesse de Tarente (1763-1814) et Grace Dalrymple Elliott (1758 ? -1823) fréquentèrent deux courants distincts de la noblesse française.
La première, tout entière consacrée à sa charge de dame d'honneur de Marie-Antoinette, évolua dans une société de cour farouchement anti-orléaniste. La seconde, Ecossaise et proche amie du duc d'Orléans, côtoya la faction de ceux qu'unissait une commune hostilité au régime et à la cour. A la fois complémentaires et d'une grande valeur documentaire, leurs témoignages saisissent par le climat incessant de peur, de flambées de violence, de menaces et de mesures expéditives dont ils se font l'écho.
"[... ] une fois ou deux je demandai à ce geôlier un peu d'eau chaude pour me laver. "Cela n'a pas le sens commun, m'avait-il répondu, rien ne peut vous sauver des mains du bourreau, et comme elles sont fort sales, vous n'avez pas besoin de vous laver"". Témoins privilégiés de la Révolution à Paris, toutes deux prisonnières ayant survécu à la Terreur, Louise-Emmanuelle de Châtillon, princesse de Tarente (1763-1814) et Grace Dalrymple Elliott (1758 ? -1823) fréquentèrent deux courants distincts de la noblesse française.
La première, tout entière consacrée à sa charge de dame d'honneur de Marie-Antoinette, évolua dans une société de cour farouchement anti-orléaniste. La seconde, Ecossaise et proche amie du duc d'Orléans, côtoya la faction de ceux qu'unissait une commune hostilité au régime et à la cour. A la fois complémentaires et d'une grande valeur documentaire, leurs témoignages saisissent par le climat incessant de peur, de flambées de violence, de menaces et de mesures expéditives dont ils se font l'écho.