Captifs et captivité dans le monde romain. Discours littéraire et iconographique (IIIe siècle av. J. - C. - IIe siècle ap. J. - C.)

Par : Mariama Gueye

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  • Nombre de pages316
  • PrésentationBroché
  • Poids0.505 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-343-01360-2
  • EAN9782343013602
  • Date de parution01/12/2013
  • CollectionHistoire, Textes, Sociétés
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMonique Clavel-Lévêque

Résumé

Pour les Anciens, la perte de la liberté est la conséquence immédiate et directe de la captivité, que mettent en avant tous les auteurs, pour qui le captif est "l'esclave de l'ennemi". Dès lors, tout traitement infligé aux prisonniers de guerre semble normal en dépit des règles établies par le jus gentium. Mais ce droit minimal reconnu entre les "nations" qui définit la condition du captif ne le protège pas.
La confrontation des textes et des images livre ici un catalogue éloquent des mille et une façons dont les Romains vainqueurs ont pu, abolissant toute considération d'humanité, humilier, exploiter, torturer les masses de vaincus réduits en esclavage ou les révoltés de l'intérieur. La dureté de la répression répondant dans les provinces soumises à la crainte de voir ébranler la domination de Rome. Et les échos critiques sont rares des condamnations de captifs aux combats et aux bêtes de l'amphithéâtre comme célébration symbolique de la toute puissance de l'Urbs.
Pour les Anciens, la perte de la liberté est la conséquence immédiate et directe de la captivité, que mettent en avant tous les auteurs, pour qui le captif est "l'esclave de l'ennemi". Dès lors, tout traitement infligé aux prisonniers de guerre semble normal en dépit des règles établies par le jus gentium. Mais ce droit minimal reconnu entre les "nations" qui définit la condition du captif ne le protège pas.
La confrontation des textes et des images livre ici un catalogue éloquent des mille et une façons dont les Romains vainqueurs ont pu, abolissant toute considération d'humanité, humilier, exploiter, torturer les masses de vaincus réduits en esclavage ou les révoltés de l'intérieur. La dureté de la répression répondant dans les provinces soumises à la crainte de voir ébranler la domination de Rome. Et les échos critiques sont rares des condamnations de captifs aux combats et aux bêtes de l'amphithéâtre comme célébration symbolique de la toute puissance de l'Urbs.