Capitalisme et pulsion de mort
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- Nombre de pages168
- PrésentationBroché
- Poids0.146 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-8185-0003-3
- EAN9782818500033
- Date de parution08/09/2010
- CollectionPluriel
- ÉditeurHachette Pluriel
Résumé
Professeur à l’Université du Québec à Montréal, Gilles Dostaler est spécialiste de l’histoire de la pensée économique, en particulier de Keynes Bernard Maris est journaliste économique, chroniqueur à France Inter et auteur de l’Antimanuel d’économie (Bréal).La crise contemporaine, remettant en cause le dogme des marchés infaillibles, suscite un regain d’intérêt pour les auteurs qui insèrent l’économie dans une réflexion anthropologique plus ample et jugent réductrices les anticipations qui misent sur un individu calculateur et rationnel. Tel fut le cas de Keynes, mais aussi de Freud, dont les intuitions, se croisent étrangement, comme le montre cet ouvrage. L’énergie motrice du capitalisme est celle de la pulsion de mort, au sens freudien, heureusement mise au service de la croissance. Mais celle-ci n’est-elle pas en train de rencontrer une inflexion majeure ? La course sans fin à une production qui n’est plus réglée par la satisfaction des besoins, mais mue par la seule espérance de gains futurs, ne dessine-t-elle pas un avenir de destruction plutôt que d’abondance ?
Professeur à l’Université du Québec à Montréal, Gilles Dostaler est spécialiste de l’histoire de la pensée économique, en particulier de Keynes Bernard Maris est journaliste économique, chroniqueur à France Inter et auteur de l’Antimanuel d’économie (Bréal).La crise contemporaine, remettant en cause le dogme des marchés infaillibles, suscite un regain d’intérêt pour les auteurs qui insèrent l’économie dans une réflexion anthropologique plus ample et jugent réductrices les anticipations qui misent sur un individu calculateur et rationnel. Tel fut le cas de Keynes, mais aussi de Freud, dont les intuitions, se croisent étrangement, comme le montre cet ouvrage. L’énergie motrice du capitalisme est celle de la pulsion de mort, au sens freudien, heureusement mise au service de la croissance. Mais celle-ci n’est-elle pas en train de rencontrer une inflexion majeure ? La course sans fin à une production qui n’est plus réglée par la satisfaction des besoins, mais mue par la seule espérance de gains futurs, ne dessine-t-elle pas un avenir de destruction plutôt que d’abondance ?