Camille morte. Notes sur les Nymphéas

Par : Jean-Paul Marcheschi
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages48
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-909417-05-9
  • EAN9782909417059
  • Date de parution01/02/2012
  • CollectionNotes d'un peintre
  • ÉditeurArt3 Galerie Plessis

Résumé

Le tableau de Claude Monet intitulé Camille sur son lit de mort a connu un destin étrange. Aussitôt peint, il fut mis au secret par l'artiste lui même et littéralement "enfoui". Il ne réapparaîtra que quarante ans plus tard, rejoignant alors la pleine visibilité historique, à l'occasion du don fait par Katia Granoff à la galerie du Jeu de Paume - musée du Louvre en 1963. Camille Monet, première femme du peintre, meurt, après une longue agonie, le 5 septembre 1879.
Il n'y a probablement pas de témoin lorsque Monet, dans la chambre funèbre de la maison de Vétheuil, s'apprête à accomplir l'acte terrible. Dans une confidence qu'il fera, bien plus tard à Clemenceau, Monet y fera allusion, mais à mots voilés, en prenant soin de ne pas nommer son modèle. Que signifie cette omission du nom ? Et cette oeuvre, que représente-t-elle dans la trajectoire du peintre ? N'est-ce pas là, dans la béance provoquée par le deuil, que le peintre va conclure - mais souterrainement - son pacte obscur avec l'eau ? Le peintre Jean-Paul Marcheschi revient sur cette "oeuvre de la honte", dans laquelle il voit l'origine de la grande aventure des Nymphéas.
Le tableau de Claude Monet intitulé Camille sur son lit de mort a connu un destin étrange. Aussitôt peint, il fut mis au secret par l'artiste lui même et littéralement "enfoui". Il ne réapparaîtra que quarante ans plus tard, rejoignant alors la pleine visibilité historique, à l'occasion du don fait par Katia Granoff à la galerie du Jeu de Paume - musée du Louvre en 1963. Camille Monet, première femme du peintre, meurt, après une longue agonie, le 5 septembre 1879.
Il n'y a probablement pas de témoin lorsque Monet, dans la chambre funèbre de la maison de Vétheuil, s'apprête à accomplir l'acte terrible. Dans une confidence qu'il fera, bien plus tard à Clemenceau, Monet y fera allusion, mais à mots voilés, en prenant soin de ne pas nommer son modèle. Que signifie cette omission du nom ? Et cette oeuvre, que représente-t-elle dans la trajectoire du peintre ? N'est-ce pas là, dans la béance provoquée par le deuil, que le peintre va conclure - mais souterrainement - son pacte obscur avec l'eau ? Le peintre Jean-Paul Marcheschi revient sur cette "oeuvre de la honte", dans laquelle il voit l'origine de la grande aventure des Nymphéas.
Les Fastes
Jean-Paul Marcheschi, Jacques Roubaud
30,00 €
Peindre la nuit
Jean-Paul Marcheschi
Grand Format
15,00 €