Camille Claudel. Le miroir et la nuit, Essai sur l'art de Camille Claudel
3e édition

Par : Gérard Bouté

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  • Nombre de pages235
  • PrésentationRelié
  • Poids1.295 kg
  • Dimensions24,1 cm × 28,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-85917-205-X
  • EAN9782859172053
  • Date de parution30/12/2000
  • ÉditeurAmateur (Editions de l')

Résumé

Une hypothèse majeure est posée dans ce livre : l'œuvre de Camille Claudel s'apparente à un miroir, tel un lieu de reflets, de conversions, de déplacements. Evocatrice d'un drame, une poétique de l'ombre l'inspire. Elle crée un nouveau pouvoir esthétique, une proximité charnelle, un espace d'accueil que révèle avec subtilité le clair-obscur. Il reste à découvrir ses sources fécondes, sa force exemplaire et son étonnante actualité. Des fragments de son histoire, de l'enfermement culturel auquel sa vocation de femme la condamne, Camille Claudel témoigne. Avec sa chair. Chair plaignante, exclusive, frustrée d'amour désintéressé et trop souffrante. La création de Camille donne corps à un désir incarné dans une présence esthétique rare. L'œuvre, tel un exutoire, n'a de cesse de libérer les blessures d'une vie. Dans sa forme, elle en porte les marques, dans sa relation à l'espace elle en perpétue le sens. Elle y révèle une poignante humanité, l'élève à la dignité de l'art. La matière ainsi inspirée, marquée d'une histoire terrible, est la terre empreinte d'une indicible souffrance, comme une écriture énigmatique du désir, l'indice de son accomplissement impossible. Car la forme parle. Elle parle de ces mots enfouis restés en souffrance dans les profondeurs de la chair. Elle en expose les signes muets. Elle les extrait du monde secret où ils demeurent pour les rendre à la clarté de la conscience. Si, dans le silence de la contemplation, la forme signifie, il convient de la découvrir dans le prodige de son surgissement, quand le désir s'y exprime et nous touche par sa formidable puissance.
Une hypothèse majeure est posée dans ce livre : l'œuvre de Camille Claudel s'apparente à un miroir, tel un lieu de reflets, de conversions, de déplacements. Evocatrice d'un drame, une poétique de l'ombre l'inspire. Elle crée un nouveau pouvoir esthétique, une proximité charnelle, un espace d'accueil que révèle avec subtilité le clair-obscur. Il reste à découvrir ses sources fécondes, sa force exemplaire et son étonnante actualité. Des fragments de son histoire, de l'enfermement culturel auquel sa vocation de femme la condamne, Camille Claudel témoigne. Avec sa chair. Chair plaignante, exclusive, frustrée d'amour désintéressé et trop souffrante. La création de Camille donne corps à un désir incarné dans une présence esthétique rare. L'œuvre, tel un exutoire, n'a de cesse de libérer les blessures d'une vie. Dans sa forme, elle en porte les marques, dans sa relation à l'espace elle en perpétue le sens. Elle y révèle une poignante humanité, l'élève à la dignité de l'art. La matière ainsi inspirée, marquée d'une histoire terrible, est la terre empreinte d'une indicible souffrance, comme une écriture énigmatique du désir, l'indice de son accomplissement impossible. Car la forme parle. Elle parle de ces mots enfouis restés en souffrance dans les profondeurs de la chair. Elle en expose les signes muets. Elle les extrait du monde secret où ils demeurent pour les rendre à la clarté de la conscience. Si, dans le silence de la contemplation, la forme signifie, il convient de la découvrir dans le prodige de son surgissement, quand le désir s'y exprime et nous touche par sa formidable puissance.