Cambrai. Son histoire militaire, ses fortifications depuis leur origine
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- Nombre de pages185
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.275 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7586-0839-4
- EAN9782758608394
- Date de parution25/11/2014
- CollectionMonographies villes villages
- ÉditeurLivre d'histoire-Lorisse (Le)
- PréfacierCharles Leboucq
Résumé
Monographies des villes et villages de France Dans les premiers siècles de son existence militaire, Cambrai fut une grande place de guerre. De par sa situation sur les rives de l'Escaut et sur la grande route de Bruxelles à Paris, la ville devait fatalement jouer un rôle important. Certains auteurs prétendent qu'un oppidum gaulois fut érigé sur son territoire. Les Romains embellirent la ville, créèrent un capitole, un amphithéâtre et des bains ; lorsque Clodion s'en rendit maitre, il en fit la capitale du pays qu'il avait conquis.
A latin du IXe siècle, le sac de Cambrai par les Normands marqua une date importante dans l'histoire de la ville : il devenait nécessaire de se protéger pour éviter le retour de pareilles catastrophes. Le système romain, constitué de murs solides renforcés détours, fut adopté. Pour réduire les coûts, des palanques et des palissades furent placées aux endroits les moins exposés. Jusqu'au XlVe siècle, l'artillerie ne disposa que de machines à jet qui lançaient de grosses pierres en trajectoire courbe, impuissantes contre de bonnes murailles.
L'apparition du canon imposa de transformer les fortifications. Les tours de l'enceinte, dont quelques-unes subsistèrent jusqu'au démantèlement, furent construites et des plates-formes surélevées furent aménagées contre les murailles, à l'intérieur de la ville, pour tirer sur les assaillants. Alors que Cambrai avait obtenu des lettres de neutralité en 1527, Charles Quint, décidée mettre la main sur la ville, entreprit la construction d'une citadelle qui devait servir à placer ses propres soldats, payés de surcroît par les Cambrésiens puisqu'il s'agissait de les défendre.
L'édification fut confiée à Thomas de Bony. En quelques mois, une église, une abbaye, un hôpital et huit cents maisons furent démolis. La puissante citadelle devint le refuge de garnisons bruyantes qui se répandaient dans la ville pour se livrer au pillage et quelquefois pour porter la torche. Dès l'achèvement des travaux, Charles Quint procéda à une visite d'inspection. Très satisfait du résultat, il érigea la citadelle en fief indépendant de l'empire et le donna en burgraviat au prince Philippe, le 13 mai 1550.
Après avoir reconquis la forteresse tombée aux mains des Français, le comte de Fuentès la jugea insuffisante et décida de l'améliorer. Grâce à lui, la citadelle eut la réputation d'être imprenable, mais elle ne résista pas aux armes de Louis XIV et au génie de Vauban. Des travaux judicieux furent alors entrepris pour dissimuler en partie ses murailles dont la hauteur restera néanmoins une tare jusqu'à sa mort ".
A latin du IXe siècle, le sac de Cambrai par les Normands marqua une date importante dans l'histoire de la ville : il devenait nécessaire de se protéger pour éviter le retour de pareilles catastrophes. Le système romain, constitué de murs solides renforcés détours, fut adopté. Pour réduire les coûts, des palanques et des palissades furent placées aux endroits les moins exposés. Jusqu'au XlVe siècle, l'artillerie ne disposa que de machines à jet qui lançaient de grosses pierres en trajectoire courbe, impuissantes contre de bonnes murailles.
L'apparition du canon imposa de transformer les fortifications. Les tours de l'enceinte, dont quelques-unes subsistèrent jusqu'au démantèlement, furent construites et des plates-formes surélevées furent aménagées contre les murailles, à l'intérieur de la ville, pour tirer sur les assaillants. Alors que Cambrai avait obtenu des lettres de neutralité en 1527, Charles Quint, décidée mettre la main sur la ville, entreprit la construction d'une citadelle qui devait servir à placer ses propres soldats, payés de surcroît par les Cambrésiens puisqu'il s'agissait de les défendre.
L'édification fut confiée à Thomas de Bony. En quelques mois, une église, une abbaye, un hôpital et huit cents maisons furent démolis. La puissante citadelle devint le refuge de garnisons bruyantes qui se répandaient dans la ville pour se livrer au pillage et quelquefois pour porter la torche. Dès l'achèvement des travaux, Charles Quint procéda à une visite d'inspection. Très satisfait du résultat, il érigea la citadelle en fief indépendant de l'empire et le donna en burgraviat au prince Philippe, le 13 mai 1550.
Après avoir reconquis la forteresse tombée aux mains des Français, le comte de Fuentès la jugea insuffisante et décida de l'améliorer. Grâce à lui, la citadelle eut la réputation d'être imprenable, mais elle ne résista pas aux armes de Louis XIV et au génie de Vauban. Des travaux judicieux furent alors entrepris pour dissimuler en partie ses murailles dont la hauteur restera néanmoins une tare jusqu'à sa mort ".
Monographies des villes et villages de France Dans les premiers siècles de son existence militaire, Cambrai fut une grande place de guerre. De par sa situation sur les rives de l'Escaut et sur la grande route de Bruxelles à Paris, la ville devait fatalement jouer un rôle important. Certains auteurs prétendent qu'un oppidum gaulois fut érigé sur son territoire. Les Romains embellirent la ville, créèrent un capitole, un amphithéâtre et des bains ; lorsque Clodion s'en rendit maitre, il en fit la capitale du pays qu'il avait conquis.
A latin du IXe siècle, le sac de Cambrai par les Normands marqua une date importante dans l'histoire de la ville : il devenait nécessaire de se protéger pour éviter le retour de pareilles catastrophes. Le système romain, constitué de murs solides renforcés détours, fut adopté. Pour réduire les coûts, des palanques et des palissades furent placées aux endroits les moins exposés. Jusqu'au XlVe siècle, l'artillerie ne disposa que de machines à jet qui lançaient de grosses pierres en trajectoire courbe, impuissantes contre de bonnes murailles.
L'apparition du canon imposa de transformer les fortifications. Les tours de l'enceinte, dont quelques-unes subsistèrent jusqu'au démantèlement, furent construites et des plates-formes surélevées furent aménagées contre les murailles, à l'intérieur de la ville, pour tirer sur les assaillants. Alors que Cambrai avait obtenu des lettres de neutralité en 1527, Charles Quint, décidée mettre la main sur la ville, entreprit la construction d'une citadelle qui devait servir à placer ses propres soldats, payés de surcroît par les Cambrésiens puisqu'il s'agissait de les défendre.
L'édification fut confiée à Thomas de Bony. En quelques mois, une église, une abbaye, un hôpital et huit cents maisons furent démolis. La puissante citadelle devint le refuge de garnisons bruyantes qui se répandaient dans la ville pour se livrer au pillage et quelquefois pour porter la torche. Dès l'achèvement des travaux, Charles Quint procéda à une visite d'inspection. Très satisfait du résultat, il érigea la citadelle en fief indépendant de l'empire et le donna en burgraviat au prince Philippe, le 13 mai 1550.
Après avoir reconquis la forteresse tombée aux mains des Français, le comte de Fuentès la jugea insuffisante et décida de l'améliorer. Grâce à lui, la citadelle eut la réputation d'être imprenable, mais elle ne résista pas aux armes de Louis XIV et au génie de Vauban. Des travaux judicieux furent alors entrepris pour dissimuler en partie ses murailles dont la hauteur restera néanmoins une tare jusqu'à sa mort ".
A latin du IXe siècle, le sac de Cambrai par les Normands marqua une date importante dans l'histoire de la ville : il devenait nécessaire de se protéger pour éviter le retour de pareilles catastrophes. Le système romain, constitué de murs solides renforcés détours, fut adopté. Pour réduire les coûts, des palanques et des palissades furent placées aux endroits les moins exposés. Jusqu'au XlVe siècle, l'artillerie ne disposa que de machines à jet qui lançaient de grosses pierres en trajectoire courbe, impuissantes contre de bonnes murailles.
L'apparition du canon imposa de transformer les fortifications. Les tours de l'enceinte, dont quelques-unes subsistèrent jusqu'au démantèlement, furent construites et des plates-formes surélevées furent aménagées contre les murailles, à l'intérieur de la ville, pour tirer sur les assaillants. Alors que Cambrai avait obtenu des lettres de neutralité en 1527, Charles Quint, décidée mettre la main sur la ville, entreprit la construction d'une citadelle qui devait servir à placer ses propres soldats, payés de surcroît par les Cambrésiens puisqu'il s'agissait de les défendre.
L'édification fut confiée à Thomas de Bony. En quelques mois, une église, une abbaye, un hôpital et huit cents maisons furent démolis. La puissante citadelle devint le refuge de garnisons bruyantes qui se répandaient dans la ville pour se livrer au pillage et quelquefois pour porter la torche. Dès l'achèvement des travaux, Charles Quint procéda à une visite d'inspection. Très satisfait du résultat, il érigea la citadelle en fief indépendant de l'empire et le donna en burgraviat au prince Philippe, le 13 mai 1550.
Après avoir reconquis la forteresse tombée aux mains des Français, le comte de Fuentès la jugea insuffisante et décida de l'améliorer. Grâce à lui, la citadelle eut la réputation d'être imprenable, mais elle ne résista pas aux armes de Louis XIV et au génie de Vauban. Des travaux judicieux furent alors entrepris pour dissimuler en partie ses murailles dont la hauteur restera néanmoins une tare jusqu'à sa mort ".


