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Jusque-là brillant élève, Genaro Reyes, élève de 3e, ne travaille plus en cours par peur d'être traité d'intello et rejeté par ses camarades. Cette stratégie se révèle payante puisqu'il fait maintenant partie de l'élite populaire du collège. Mais lorsqu'il termine ivre mort à l'hôpital, ses parents décident de l'envoyer pendant trois semaines en Espagne chez Pepito, un cousin de sa mère, qui tient un refuge pour galgos – des lévriers espagnols.
Soleil et farniente, c'est l'idée que le garçon se fait de sa punition. Mais son séjour, loin de la France et de son quotidien privilégié, bouleverse l'adolescent. Car si Genaro découvre peu à peu un monde inconnu, âpre et sans concession, celui de la souffrance et de la cruauté infligées aux animaux, c'est aussi là qu'il comprend enfin ce que signifient l'amitié, l'engagement pour une cause, le sens de l'entraide et de l'acte gratuit.
Et qu'il rencontre la fabuleuse Lucy, une jeune bénévole espagnole passionnée...
La pire des espèces sur terre, c'est bien l'homme
Jusqu'où peut aller la cruauté, la barbarie envers les animaux?
Après le fameux et puissant « Dog lands » de Tim Willocks, retrouvez la condition des lévriers dans ce roman dur mais magnifique, par lequel son auteur porte haut et fort la défense de cette espèce.
Considérés comme des outils, non comme des êtres vivants, martyrisés quand ils ne leurs donnent pas satisfaction, les chasseurs espagnols s'acharnent sur eux jusqu'à les tuer.
Comme des milliers de militants concernés par cette cause, le combat de Pepito, Genaro, Lucy est relayé partout en Europe dans des associations, et ces personnages, s'ils ne sont que des êtres de papier, ont une présence et une générosité fantastiques.
Ajoutez à cela la métamorphose d'un ado blasé et malheureux, le début d'une belle rencontre amoureuse, l'estime retrouvée d'un père pour son fils, et vous aurez comme moi envie de partager ce livre enthousiasmant.