Ça va de soi

Par : Eric Nival, Dhiab ahmed Ben
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  • Nombre de pages308
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-37475-075-0
  • EAN9782374750750
  • Date de parution19/01/2023
  • ÉditeurRhubarbe
  • EditeurGhislain Ripault

Résumé

Vous ne lirez pas ce livre, ça va de soi. Du moins, pas comme un autre livre, avec un début, un développement et une fin. A l'heure où le nouveau télescope spatial James Webb pourrait bien nous apprendre qu'il n'y a jamais eu de Big Bang, la simple beauté des pivoines peut suffire à entrer dans un livre comme dans une rivière un peu tumultueuse dont on négligera le chapitrage, signalétique elle-même dérivant dans le courant.
Cette odyssée de l'écriture vous relatera en moins de vingt pages la naissance de la première phrase. Vous croiserez un chat, un singe dans son dictionnaire, un éditeur sagace, une présence innommée, tantôt bienveillante tantôt décapante (et parfois les deux), un voisin jardinier et des rafleurs de lard. Et même un auteur. Ou plusieurs, se disputant, voire se volant la paternité de l'oeuvre en cours ? Et mille fausses pistes, digressions, ponctuations qui peinent à ponctuer, chausse-trapes lexicales, emprunts et citations qui sont la nature de cette écriture.
Au bout, il n'y aura pas d'Ithaque, les livres, fussent-ils publiés, ne sont que des états transitoires d'un quotidien expressément fictif...
Vous ne lirez pas ce livre, ça va de soi. Du moins, pas comme un autre livre, avec un début, un développement et une fin. A l'heure où le nouveau télescope spatial James Webb pourrait bien nous apprendre qu'il n'y a jamais eu de Big Bang, la simple beauté des pivoines peut suffire à entrer dans un livre comme dans une rivière un peu tumultueuse dont on négligera le chapitrage, signalétique elle-même dérivant dans le courant.
Cette odyssée de l'écriture vous relatera en moins de vingt pages la naissance de la première phrase. Vous croiserez un chat, un singe dans son dictionnaire, un éditeur sagace, une présence innommée, tantôt bienveillante tantôt décapante (et parfois les deux), un voisin jardinier et des rafleurs de lard. Et même un auteur. Ou plusieurs, se disputant, voire se volant la paternité de l'oeuvre en cours ? Et mille fausses pistes, digressions, ponctuations qui peinent à ponctuer, chausse-trapes lexicales, emprunts et citations qui sont la nature de cette écriture.
Au bout, il n'y aura pas d'Ithaque, les livres, fussent-ils publiés, ne sont que des états transitoires d'un quotidien expressément fictif...
" S'il a été concevable dans une classe de collège l'année où mourrait grand-mère Lu et qu'un mur scinderait Berlin, Éric Nival, animal à la gestation hors norme, est en fait né en novembre 1972, et par extravagance, chez Untel Chénel, qui jamais ne l'a su, imprimeur dans une province honfleuro-hexagone, comme tout un Satie. . . Quant à moi, je l'ai rencontré, en papier et en os, un jour de 1993 sur le pas de la porte d'un immeuble du 18e parisien où je vivais ! Depuis il a surgi, à ma connaissance, dans diverses publications, mais Ça va de soi est son premier long récit publié.  " (Ghislain Ripault, indices recueillis par Hubert Lenoteur, 2022)