Ça lâche le livre. Suivi de La femme qui écrit

Un hymne tendrement consacré à l'émerveillement devant la vie, sous toutes ses formes pas toujours identifiées mais aimées jusqu'au coeur de leur mystère. Nommées, innommées, dénommées, réduites et/ou sublimées, transcendéesA , brandies en drapeau de féminité réussie, épanouie. " CaA " circule dans et entre les phrases, entre les images rythmées-posées-jetées en poignées d'étincelles qui nous éblouissent sans nous aveugler, et que l'on gardera au coeur après lecture, quand on aura posé-lâché le livre.
Le parcours de l'autrice est singulier : Après quelques campagnes de vendanges en tant qu'oenologue et la mise au monde de ses enfants, Cécile Pineau-Chantelot se lance dans l'aventure des ateliers d'écriture. Elle sera longtemps animatrice auprès d'une variété de publics allant de la réinsertion sociale à l'université, en passant par la psychiatrie, son désir étant de proposer à tous un espace d'expression singulière.
Elle publiera en revue, à cette occasion, plusieurs articles. Puis la nécessité du livre se fait plus pressante. A quarante ans, elle autoédite son premier recueil, Corpus40. Mais la question de la parole singulière la rattrape. Elle devient alors psychologue dans le secteur de la psychiatrie. Quant à l'écriture, c'est désormais loin des groupes qu'elle la mène. Son travail poétique sera récompensé par le Prix Vargaftig 2019 avec son recueil Domestique édité chez Jacques Brémond.
Elle publie ici aux Editions Wallâda son troisième ouvrage.