Coup de coeur

C'est moi qui éteins les lumières

Par : Zoyâ Pirzâd
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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-84304-556-1
  • EAN9782843045561
  • Date de parution12/05/2011
  • ÉditeurZulma
  • TraducteurChristophe Balaÿ

Résumé

Dans un quartier préservé d’Abadan, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de coeur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armène, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence, et la vieille mère enfin qui règne sur la mémoire familiale.
Pourtant la très modeste Clarisse, cuisinière éprouvée qui se dévoue sans compter pour les siens, va bientôt révéler sa nature de personnage tchekhovien, au romanesque d’autant plus désarmant qu’il se montre on ne peut plus retenu. De nouveaux voisins se manifestent en effet, une famille arménienne débarquée de Téhéran qui va très vite bouleverser l’équilibre affectif de notre femme invisible. Tout l’art de Zoyâ Pirzâd est de brosser à petites touches impressionnistes d’une grande justesse visuelle le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes.
Et de restituer la réalité de la vie des Arméniens d’Iran pris dans l’ambiance plus vaste d’un pays d’accueil, cette Perse à la fois moderne et antique dont ce beau et fort roman dévoile pour nous la complexité culturelle et sociale.
Dans un quartier préservé d’Abadan, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de coeur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armène, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence, et la vieille mère enfin qui règne sur la mémoire familiale.
Pourtant la très modeste Clarisse, cuisinière éprouvée qui se dévoue sans compter pour les siens, va bientôt révéler sa nature de personnage tchekhovien, au romanesque d’autant plus désarmant qu’il se montre on ne peut plus retenu. De nouveaux voisins se manifestent en effet, une famille arménienne débarquée de Téhéran qui va très vite bouleverser l’équilibre affectif de notre femme invisible. Tout l’art de Zoyâ Pirzâd est de brosser à petites touches impressionnistes d’une grande justesse visuelle le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes.
Et de restituer la réalité de la vie des Arméniens d’Iran pris dans l’ambiance plus vaste d’un pays d’accueil, cette Perse à la fois moderne et antique dont ce beau et fort roman dévoile pour nous la complexité culturelle et sociale.

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Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
5/5
Zoya Pirzad nous décrit à travers le quotidien de Clarisse, une jeune mère de famille, les joies et les mini drames d'une famille arménienne installée en Iran : Clarisse, la mère de famille perfectionniste et attachée au bien être de sa famille, sa mère préoccupée uniquement par le célibat malheureux de sa fille aînées, les jumelles chamailleuses et attachantes, le mari distrait... Jusqu'au jour où un ténébreux voisin va venir troubler ce joyeux équilibre et semer le doute dans l'esprit de Clarisse... Une histoire tout en douceur et en subtilité.
Zoya Pirzad nous décrit à travers le quotidien de Clarisse, une jeune mère de famille, les joies et les mini drames d'une famille arménienne installée en Iran : Clarisse, la mère de famille perfectionniste et attachée au bien être de sa famille, sa mère préoccupée uniquement par le célibat malheureux de sa fille aînées, les jumelles chamailleuses et attachantes, le mari distrait... Jusqu'au jour où un ténébreux voisin va venir troubler ce joyeux équilibre et semer le doute dans l'esprit de Clarisse... Une histoire tout en douceur et en subtilité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 19 notes dont 2 avis lecteurs
Un roman délicat et subtil
Premier roman de Zoya Pirzad, « C’est moi qui éteins les lumières » nous plonge dans le quotidien de Clarisse, mère de famille arménienne installée en Iran. Femme au grand cœur, elle est dévouée à son entourage et s’efface bien trop souvent. Jusqu’au jour où elle fait la connaissance de ses nouveaux voisins, ce qui va beaucoup la troubler. Sa petite vie tranquille en est bouleversée. Un joli roman tout en retenue, que l’auteure signe d’une plume délicate et pleine de douceur !
Premier roman de Zoya Pirzad, « C’est moi qui éteins les lumières » nous plonge dans le quotidien de Clarisse, mère de famille arménienne installée en Iran. Femme au grand cœur, elle est dévouée à son entourage et s’efface bien trop souvent. Jusqu’au jour où elle fait la connaissance de ses nouveaux voisins, ce qui va beaucoup la troubler. Sa petite vie tranquille en est bouleversée. Un joli roman tout en retenue, que l’auteure signe d’une plume délicate et pleine de douceur !
  • Iran
  • quotidien
  • premier roman
C'est moi qui fais tout
C’est moi qui éteins les lumières, qui fais le ménage, le goûter des enfants, la cuisine, les réceptions, le ménage encore, les courses, le ménage toujours… Le cadre exotique pour le lecteur français – la communauté arménienne en Iran dans les années 1970 – ne suffit pas à tromper l’ennui et la banalité des propos. Clarisse, mère au foyer d’Armen, un adolescent intelligent, drôle et obéissant, et de jumelles, Arsineh et Armineh, intelligentes, drôles et… obéissantes, est la narratrice de leur quotidien dans un quartier préservé d’Abadan. Son mari, Artosh, remplit tout à fait son rôle de maître de maison : ronchon juste ce qu’il faut, il travaille à la très paternaliste Compagnie de raffinerie – qui leur fournit maison, jardinier, réparateur et ramassage scolaire – et trouve normal que sa femme se démène sans compter. Il se passionne pour les échecs, mais il a bien un défaut : il s’intéresse à la politique ! Surtout avant la révolution iranienne en 1979, le peuple ne doit en aucun cas prendre part aux questions d’ordre public, sous peine de s’attirer des ennuis. Bon nombre de personnages, comme la mère et la sœur de Clarisse, les voisins et leur marmaille, le commerçant du coin et la femme de ménage, agrémentent le récit de situations stéréotypées et prévisibles. Malgré l’apparence paisible, on croit au bouleversement quand de nouveaux voisins arrivent, mais pas d’inquiétude ! Si Clarisse éprouve une attirance pour Émile, elle ne passera jamais le cap de l’adultère. L’intrigue extra-conjugale est lissée au point qu’il ne se passe rien de particulier chez Clarisse lorsqu’Émile lui déclare en aimer une autre. Et la rencontre avec Madame Nourohalli, une Iranienne secrétaire et féministe, ne transcende pas non plus la vie de Clarisse, femme soumise qu’on garde à la maison pour nettoyer, cuisiner et ranger. Le potentiel était énorme, car Zoyâ Pirzâd aurait pu faire de Clarisse une femme qui s’émancipe, en quête de liberté et de plaisirs.
C’est moi qui éteins les lumières, qui fais le ménage, le goûter des enfants, la cuisine, les réceptions, le ménage encore, les courses, le ménage toujours… Le cadre exotique pour le lecteur français – la communauté arménienne en Iran dans les années 1970 – ne suffit pas à tromper l’ennui et la banalité des propos. Clarisse, mère au foyer d’Armen, un adolescent intelligent, drôle et obéissant, et de jumelles, Arsineh et Armineh, intelligentes, drôles et… obéissantes, est la narratrice de leur quotidien dans un quartier préservé d’Abadan. Son mari, Artosh, remplit tout à fait son rôle de maître de maison : ronchon juste ce qu’il faut, il travaille à la très paternaliste Compagnie de raffinerie – qui leur fournit maison, jardinier, réparateur et ramassage scolaire – et trouve normal que sa femme se démène sans compter. Il se passionne pour les échecs, mais il a bien un défaut : il s’intéresse à la politique ! Surtout avant la révolution iranienne en 1979, le peuple ne doit en aucun cas prendre part aux questions d’ordre public, sous peine de s’attirer des ennuis. Bon nombre de personnages, comme la mère et la sœur de Clarisse, les voisins et leur marmaille, le commerçant du coin et la femme de ménage, agrémentent le récit de situations stéréotypées et prévisibles. Malgré l’apparence paisible, on croit au bouleversement quand de nouveaux voisins arrivent, mais pas d’inquiétude ! Si Clarisse éprouve une attirance pour Émile, elle ne passera jamais le cap de l’adultère. L’intrigue extra-conjugale est lissée au point qu’il ne se passe rien de particulier chez Clarisse lorsqu’Émile lui déclare en aimer une autre. Et la rencontre avec Madame Nourohalli, une Iranienne secrétaire et féministe, ne transcende pas non plus la vie de Clarisse, femme soumise qu’on garde à la maison pour nettoyer, cuisiner et ranger. Le potentiel était énorme, car Zoyâ Pirzâd aurait pu faire de Clarisse une femme qui s’émancipe, en quête de liberté et de plaisirs.
  • XXe siècle
  • histoire de famille
  • Iran
  • quotidien
  • Abadan
  • Clarisse
  • Arman
  • Arsineh
  • Armineh
  • Artosh
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