C'est l'amour que nous aimons

Par : Jean d' Ormesson

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  • Nombre de pages1286
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,0 cm × 3,9 cm
  • ISBN978-2-221-12857-2
  • EAN9782221128572
  • Date de parution08/03/2012
  • CollectionBouquins
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980.
Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes.
Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ».
Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages.
À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve.
Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle.
Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».
Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980.
Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes.
Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ».
Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages.
À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve.
Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle.
Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».
Jean d' Ormesson

Jean d’Ormesson, parfois surnommé Jean d’O, est né le 16 juin 1925 à Paris, et est mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.
Ecrivain, journaliste et philosophe français, Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages allant de grandes épopées romanesques, comme La Gloire de l’Empire aux essais philosophiques dans lesquels il livre ses pensées sur la vie, la mort, ou l’existence de Dieu avec, entre autres, C’était bien.
Issu d’une grande famille de la noblesse française, Jean d’Ormesson se passionne très tôt pour la lecture. Après des études de philosophie chaotiques, il est professeur de grec classique et de philosophie en lycée. Puis, par l’entremise d’un ami de son père, il est très vite nommé président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, en 1950.

C’est en 1956 qu’il publie son premier roman, L’amour est un plaisir, qui se vendra seulement à 2000 exemplaires. Il lui faudra attendre 1971 et son roman La Gloire de l’Empire pour connaître son premier succès critique et public. Grâce à ce roman, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie Française. Le 18 octobre 1973, il est élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente. L’année suivante, il est nommé Directeur Général du journal Le Figaro, poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Très présent dans des émissions télévisées, aussi bien littéraires que généralistes, il est considéré pendant plus de 40 ans comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie Française.

Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre : ils mêlent à la fois fiction, anecdotes personnelles, et constituent souvent une réflexion sur le temps qui passe, alliant humour et érudition. La dimension autobiographique est toujours très présentes dans ses ouvrages. Nous pouvons citer Au-revoir et merci, Le rapport Gabriel, ou encore C’était bien, qui se composent comme des livres à mi-chemin entre le récit et l’essai, où Jean d’Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie.
Ses fictions prennent également parfois l’allure d’un traité de vie, comme Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, La Douane de mer, ou encore Presque rien sur tout.

Dans ses derniers livres, comme Une fête en larmes, Jean d’Ormesson explore d’autres voies en relatant d’outre sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique.
En 2016, sort Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, ouvrage autobiographique que Jean d’Ormesson a mis quatre années à écrire. De cet ouvrage qui sera récompensé par le Prix Jean-Jacques Rousseau, il dira “C’est une vie qui est dans ce livre”.

Deux ans après sa mort, la maison d’édition de sa fille Héloïse d’Ormesson publie L’espérance en héritage, composé des livres Comme un chant d’espérance, Guide des égarés, et Un hosanna sans fin. Cette trilogie constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Au fil des pages, Jean D’Ormesson nous invite à rêver, à espérer, à croire.

Ses funérailles seront suivies d’un hommage national rendu par le Président Emmanuel Macron.

Comme un chant d'espérance
5/5
Jean d' Ormesson
E-book
5,49 €
10,99 €
Un Hosanna sans fin
Jean d' Ormesson
E-book
5,99 €
11,99 €
Et moi, je vis toujours
4/5
5/5
Jean d' Ormesson
E-book
8,99 €
Guide des égarés
5/5
Jean d' Ormesson
Grand Format
15,00 €
L'enfant qui attendait un train
4/5
Jean d' Ormesson
E-book
3,49 €
6,99 €
Guide des égarés
5/5
Jean d' Ormesson
E-book
9,99 €
Au plaisir de Dieu
4.3/5
Jean d' Ormesson
E-book
10,99 €
C'était bien
4/5
Jean d' Ormesson
Poche
9,50 €