Bucarest et l'influence française. Entre modèle et archétype urbain 1831-1921

Par : Bogdan Andrei Fezi

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  • Nombre de pages454
  • PrésentationBroché
  • Poids0.815 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-7475-9181-6
  • EAN9782747591812
  • Date de parution01/12/2005
  • CollectionAujourd'hui l'Europe
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Il y a plus d'un siècle, Bucarest, la capitale de la Roumanie, vit au rythme de la France. Entre 1831 et 1921, l'administration, la législation urbaine et l'enseignement se sont inspirés du modèle français. La plupart des architectes roumains font leurs études à Paris et un nombre important de bâtiments sont construits dans la capitale roumaine par des architectes français. La concorde avec son modèle français vaudra à Bucarest le surnom de " petit Paris des Balkans ". La série de transformations bucarestoises permettra, dès la seconde moitié du XIXe siècle, une réforme de la voirie par la réalisation d'un système de percées de type hausmannien. Au début du XXe siècle, les travaux urbains bucarestois quittent la référence au modèle parisien, s'acheminent vers le renforcement du paradigme, radioconcentrique de la ville et culminent par la matérialisation de l'archétype urbain, le cardo-decumanus, inscrit dans les boulevards circulaires. Partant d'une longue période d'influence française, Bucarest construit sa propre identité urbaine.
Il y a plus d'un siècle, Bucarest, la capitale de la Roumanie, vit au rythme de la France. Entre 1831 et 1921, l'administration, la législation urbaine et l'enseignement se sont inspirés du modèle français. La plupart des architectes roumains font leurs études à Paris et un nombre important de bâtiments sont construits dans la capitale roumaine par des architectes français. La concorde avec son modèle français vaudra à Bucarest le surnom de " petit Paris des Balkans ". La série de transformations bucarestoises permettra, dès la seconde moitié du XIXe siècle, une réforme de la voirie par la réalisation d'un système de percées de type hausmannien. Au début du XXe siècle, les travaux urbains bucarestois quittent la référence au modèle parisien, s'acheminent vers le renforcement du paradigme, radioconcentrique de la ville et culminent par la matérialisation de l'archétype urbain, le cardo-decumanus, inscrit dans les boulevards circulaires. Partant d'une longue période d'influence française, Bucarest construit sa propre identité urbaine.