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Emouvant
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XXe siècle
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Belgique
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Bouleversant
C'est avec un sourire aux lèvres teinté de mélancolie que je referme ce livre tant cette autobiographie mixe à la fois joie, tristesse et anxiété.
Une histoire de vie terrible à la base qui va totalement orienter la quête identitaire de l'auteur. En effet il reprend ici en premier lieu les circonstances dramatiques qui amènent Salomon et Léa Nysenholc, ses parents à une famille flamande d'adoption pour le mettre à l'abri des nazis et des rafles de juifs, son attente de leur retour improbable, l'attachement réciproque à cette famille de substitution chrétienne et la vie de reclus
puis le seul retour d'un oncle profondément juif, le combat entre les deux pour l'éducation religieuse de cet enfant, le placement et la succession d'home (orphelinat) juif en Belgique et l'hésitation entre l'exil en Israël et les USA toujours sans concertation avec l'auteur - enfant.
Chroniques de rare qualité de d'introspection de cet enfant ballotté entre tant de contradictions et au cœur des affrontements religieux alors qu'il ne recherche que le souvenir et les images de ses parents. Intéressants aussi les apports aux lecteurs en termes de culture yiddish, de l'histoire d'Israël et de ces familles de gentils.
Les souvenirs se bousculent entre les premiers copains, le destin de son frère, le premier amour, le directeur d'orphelinat très religieux, les jeux et bêtises d'enfants marqués cruellement dès leur plus jeune enfance et qui survivent malgré tout et surtout malgré les inconstances des adultes les entourant et les traitant comme des objets et malgré eux
Voilà longtemps que je n'avais pas lu une telle autobiographie entre humour, tendresse, pleurs et sentiments.Grande sensibilité mais aussi, pour moi, cruauté de la religion mais aussi une certaine approche de la résilience.
"Chronique sensible et nostalgique"
C'est avec un sourire aux lèvres teinté de mélancolie que je referme ce livre tant cette autobiographie mixe à la fois joie, tristesse et anxiété.
Une histoire de vie terrible à la base qui va totalement orienter la quête identitaire de l'auteur. En effet il reprend ici en premier lieu les circonstances dramatiques qui amènent Salomon et Léa Nysenholc, ses parents à une famille flamande d'adoption pour le mettre à l'abri des nazis et des rafles de juifs, son attente de leur retour improbable, l'attachement réciproque à cette famille de substitution chrétienne et la vie de reclus puis le seul retour d'un oncle profondément juif, le combat entre les deux pour l'éducation religieuse de cet enfant, le placement et la succession d'home (orphelinat) juif en Belgique et l'hésitation entre l'exil en Israël et les USA toujours sans concertation avec l'auteur - enfant.
Chroniques de rare qualité de d'introspection de cet enfant ballotté entre tant de contradictions et au cœur des affrontements religieux alors qu'il ne recherche que le souvenir et les images de ses parents. Intéressants aussi les apports aux lecteurs en termes de culture yiddish, de l'histoire d'Israël et de ces familles de gentils.
Les souvenirs se bousculent entre les premiers copains, le destin de son frère, le premier amour, le directeur d'orphelinat très religieux, les jeux et bêtises d'enfants marqués cruellement dès leur plus jeune enfance et qui survivent malgré tout et surtout malgré les inconstances des adultes les entourant et les traitant comme des objets et malgré eux
Voilà longtemps que je n'avais pas lu une telle autobiographie entre humour, tendresse, pleurs et sentiments.Grande sensibilité mais aussi, pour moi, cruauté de la religion mais aussi une certaine approche de la résilience.